Yildirim: La Turquie décide seule de la teneur de ses échanges commerciaux
- Le chef du gouvernement a dénoncé les efforts visant à dessiner une image négative de l'économie turque, en manipulant la réalité
Le Premier ministre turc, Binali Yildirim, a salué, mercredi, les progrès économique engrangés par la Turquie en 2017.
Le Chef du gouvernement turc s'exprimait lors d'un Sommet sur l'économie turque, qui se tient à Istanbul,
«La Turquie a accueilli 7,5 milliards de dollars d'investissements directs étrangers durant les 9 premiers mois de 2017. Notre croissance économique sera d'au moins de 6% à la fin de l'année.»
Yildirim a ajouté que les indices macroéconomiques de la Turquie sont très solides.
«Autrement dit, la Turquie continue d'être un havre fiable pour les investisseurs étrangers, a-t-il poursuivi. Elle continuera d'être un havre de stabilité. Les dix dernières années, la Turquie a maintenu sa croissance économique malgré la crise mondiale, et six des dix méga-projets réalisés dans le monde l'ont été en Turquie.»
Le Premier ministre turc s'est félicité de la résilience de l'économie turque et a dénoncé les tentatives qui s'emploient à donner une image négative, en manipulant la réalité.
«Les plans de livrer notre pays au chaos ont tous échoué», a-t-il affirmé, rappelant qu'après la tentative du coup d'État du 15 juillet, les agences de notation financière ont baissé la note de la Turquie.
Yildirim a en outre abordé les procès en cours aux États-Unis, qui «sont infondés et se basent sur des mensonges et des allégations», dans une allusion au procès de Riza Sarraf, homme d'affaires turc d'origine iranienne détenue par Washington depuis mars 2016.
Et le Premier ministre turc de poursuivre: «Les échanges commerciaux réalisés avec d'autres pays n'intéressent que la Turquie. Notre pays décide, seul, de la teneur de ses échanges, et ne doit demander l'autorisation à personne".
"La Turquie n'a jamais entrepris de démarches contraires à sa législation nationale ou internationale, dans ses exportations et échanges commerciaux. […] Nous constatons que ces procès deviennent plutôt à caractère politique", a-t-il conclu.