Vote sur Jérusalem à l'ONU: Yildirim estime regrettables les menaces de Trump
- Yildirim a prononcé, jeudi, un discours à l'occasion du Sommet organisé par les diplômés de l'Université technique d'Istanbul dans un grand hôtel d'Ankara.
"Les Etats-Unis, isolés par les autres 14 pays membres du Conseil de Sécurité de l'ONU, n'ont trouvé d'autre solution que de menacer les pays qui se positionneraient contre eux lors du vote qui sera organisé à l'Assemblée Générale [sur Jérusalem]" a déploré le Premier ministre turc, Binali Yildirim.
Yildirim a prononcé, jeudi, un discours à l'occasion du Sommet organisé par les diplômés de l'Université technique d'Istanbul dans un grand hôtel d'Ankara.
Le chef du gouvernement turc, qui est lui même diplômé de cette université, a rappelé que de très grands et beaux projets en Turquie ont été réalisés par les ingénieurs formés dans cette université n'oubliant pas de préciser qu'actuellement six ministres du gouvernement en sont issus.
Après avoir souligné la croissance record atteinte par la Turquie au troisième trimestre de l'année 2017, Yildirim a précisé qu'elle était soutenue par les investissements du secteur privée, avant d'ajouter que le maintien dans la durée de cette croissance passait par le développement des université et de la qualité de l'enseignement qui y est donné.
"Notre croissance au troisième trimestre de 11,1 %, a été un record mondial. Aucun autre pays n'y est parvenu. C'est le taux de croissance le plus élevé atteint par notre pays lors des 6 dernières années. Je voudrais préciser que cette croissance n'est pas une coïncidence. Derrière cette croissance se trouve un secteur bancaire solide, des comptes publics sains, une jeune population dynamique, une expérience et une culture de l'entreprenariat et des réformes" a t-il relevé.
Malmenés et isolés au Conseil de Sécurité de l'ONU (Organisation des Nations-Unis) sur Jérusalem, le président Donald Trump avait lors d'une allocution, mis en garde les pays qui s'opposeraient aux Etats-Unis lors du vote organisé à l'Assemblée Générale de l'organisation, un discours parsemé de menaces financières à l'encontre de l'ONU et des pays réfractaires.
Réagissant aux propos de Trump, Yildirim a déploré l'entêtement dans l'erreur de l'administration américaine malgré un large consensus de la communauté internationale sur le rejet de la décision américaine reconnaissant Jérusalem comme étant la capitale d'Israël et sa volonté d'y transférer son ambassade.
"Les Etats-Unis, isolés par les 14 pays membres du Conseil de Sécurité de l'ONU, n'ont trouvé d'autre solution que de menacer les pays qui se positionneraient contre eux lors du vote qui sera organisé à l'Assemblée Générale" a t-il conclu.