Un missile lancé par les Houthis sur Riyad intercepté par la coalition arabe

C'est le deuxième deuxième missile à cibler Riyad en deux mois

Un missile lancé par les Houthis sur Riyad intercepté par la coalition arabe

Le groupe yéménite Ansar Allah ( Houthis) », a annoncé mardi que son département balistique a tiré un missile sur la capitale saoudienne Riyad, alors que la coalition arabe a annoncé l’avoir intercepté. 

La chaîne « Al-Massirah », porte-voix des Houthis, a rapporté que « le département balistique du groupe a tiré un missile Volcano-2 sur le palais Al-Yamamah, siège de la cour royale et du Bureau du roi saoudien Salman bin Abdul Aziz) à Riyad », sans donner de détails. 

Pour sa part, la chaîne officielle saoudienne « Al-Ikhbariya » a annoncé que la coalition arabe a intercepté un missile balistique au sud de Riyad », sans communiquer plus de détails sur sa cible, ni sur les dégâts qu’il a causés. 

C'est le deuxième missile à cibler Riyad en deux mois. 

Le 4 novembre, la coalition arabe, menée par l'Arabie Saoudite, avait annoncé avoir intercepté un missile tiré par les Houthis vers l'aéroport international King Khalid sans faire de victimes. Les Houthis avaient alors assuré que leur missile « avait atteint sa cible avec précision ». 

Depuis, l'Arabie saoudite a lancé une attaque acharnée contre l'Iran, l'accusant de fournir de tels missiles aux Houthis et assimilant ce soutien iranien à une «déclaration de guerre». 

Le ministère iranien des Affaires étrangères avait alors qualifié les accusations saoudiennes d ' « illusoires, totalement fausses ». 

La représentante permanente américaine auprès des Nations unies, Nikki Haley, a déclaré le 14 décembre, que le missile lancé par les Houthis sur Riyad le mois dernier était « fabriqué en Iran ». 

Depuis le 26 mars 2015, le Yémen est en proie à une guerre opposant les forces gouvernementales, soutenues par une alliance arabe dirigée par l'Arabie saoudite, aux partisans de l'ancien président Saleh et aux Houthis. Ceux-ci, appuyés militairement par l'Iran, contrôlent quelques provinces au Yémen, y compris Sanaa, depuis le 21 septembre 2014.