Tunisie : Slim Riahi annonce sa démission de la présidence de "l’Union Patriotique Libre"
Riahi suspend son activité politique
Le président de « l’Union Patriotique Libre » (12 députés au parlement sur 217), Slim Riahi, a annoncé, jeudi, sa démission de la présidence du parti et la suspension de son activité politique.
C’est ce qui ressort d'un communiqué de l’UPL, qui ne fournit pas de motifs précis à la décision de Riahi, indiquant qu’elle serait liée à « des circonstances personnelles qui l’empêchent de poursuivre ses activités ».
Le communiqué précise que Riahi avait désigné Samira Chaouachi, vice-président et membre du Bureau politique, pour la présidence du parti jusqu’à la tenue du congrès du mouvement, l’année prochaine.
En novembre dernier, l’UPL avait de nouveau rejoint le Pacte de Carthage, après une réunion avec les dirigeants des partis « Nida Tounes » (56 députés) et « Ennahdha » (68 députés).
Le parti s’était retiré, précédemment, du Pacte qui définit les priorités du gouvernement d’union nationale et qui a été signé par des partis et des organisations tunisiennes en 2016.
Dans la même période, une coalition a été formée entre les 3 partis portant le nom de la « nouvelle Troïka », et ayant pour objectif d’appuyer le gouvernement tunisien.
Le ministère Public avait annoncé, en juin dernier, la décision du juge d’inspection au pôle judiciaire (spécialisé dans les dossiers de corruption financière), de geler les biens et les propriétés du politicien et homme d’affaires tunisien, Slim Rihai.
Slim Riahi est un politicien et homme d’affaires tunisien. Il est le fondateur du parti de l’Union Patriotique Libre, avant d’en démissionner jeudi.
Il a également été le président du Club Africain, avant d’annoncer sa démission du Club, en novembre dernier, justifiant sa décision par des « conditions impérieuses et personnelles », en allusion aux affaires dans lesquelles il est accusé.
Il convient de rappeler que Riahi avait présenté sa candidature à l’élection présidentielle de 2014.