"Nous ne devons pas laisser le Sahel aux organisations terroristes" ( Macron au Niger)
-Le président français Emmanuel Macron a entamé, vendredi, une visite de deux jours au Niger pour soutenir les soldats français sur place
Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré vendredi que la France reste engagée dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel.
Le président français s’exprimait vendredi soir, à Niamey, devant les soldats français déployés au Niger où il effectue une visite de deux jours, ont rapporté des médias français.
"J’ai confiance en vous" , en particulier pour mener à bien la lutte au Sahel, qui "est une priorité" car "c’est là que se joue notre sécurité, l’avenir d’une partie du continent africain", a-t-il assuré devant les soldats de la base française installée près de l’aéroport de Niamey, rapporte le quotidien "Le monde".
"Nous ne devons pas laisser le Sahel aux organisations terroristes (...) (il ne faut pas) que nous leur cédions la moindre once de territoire", a-t-il ajouté.
Le chef de l'Etat français a, en outre, estimé que l’action engagée depuis 2014, par l’intervention Serval au Mali puis par Barkhane, a " porté des coups d’arrêt significatifs aux groupes" terroristes qui ne sont "plus capables d’ébranler un Etat".
Et d'assurer que "l’effort sera maintenu, fortement" en 2018, afin d'" obtenir des victoires claires, importantes, face à l’ennemi".
Le déplacement de Macron au Niger vise, notamment, à soutenir les déployées sur place.
Il a, à cet effet, réveillonné avant l’heure vendredi 22 décembre avec des centaines de soldats de la base de Niamey, rapporte "Le monde"
Il devrait discuter samedi du dossier sécuritaire et de lutte contre le terrorisme dans la région, avec son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, qui l’a accueilli à l’aéroport, indique encore le quotidien français.
Lors de son séjour nigérien, Macron devrait également annoncer, des "projets concrets" de développement, notamment pour scolariser davantage de jeunes filles, l’une des priorités qu’il avait fixées dans son discours à la "jeunesse africaine" prononcé à Ouagadougou en novembre, poursuit "Le Monde", citant l'Elysée.