Netanyahu rencontre des dirigeants africains au Kenya
En marge de sa participation à la cérémonie d’investiture du président kenyan, Uhuru Kenyatta
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, rencontrera, mardi, plusieurs dirigeants africains, en marge de sa participation à la cérémonie d’investiture du président kenyan, Uhuru Kenyatta, pour un deuxième mandat.
Le Bureau de Netanyahu a indiqué, dans un communiqué dont Anadolu a reçu une copie, que le Premier ministre israélien s'est rendu mardi, à Nairobi, la capitale kenyane , où il se réunira avec plusieurs Chefs d’Etats africains dans le cadre de sa participation à la cérémonie d’investiture du président kenyan.
Le communiqué ajoute que Netanyahu participera à un déjeuner officiel organisé par Kenyatta à cette occasion, à côté de plusieurs présidents et responsables africains, notamment de Tanzanie, de l’Ouganda, de Zambie, du Rwanda, du Togo, de Botswana, de la Namibie, de l’Ethiopie et du Nigeria.
Kenyatta a remporté l’élection présidentielle, réorganisée, pour un deuxième mandat de 5 ans, le 26 octobre dernier.
Le communiqué du Bureau de Netanyahu relève également que ce dernier prononcera une allocution lors de la cérémonie et tiendra une série de réunions avec les Chefs d’Etats présents.
Pour sa part, Netanyahu a déclaré à la presse, avant de quitter Tel Aviv mardi: « je visite l’Afrique pour la troisième fois en un an et demi, j’y rencontrerai le président kenyan et près de 10 dirigeants africains ».
Il a poursuivi: « nous visons à approfondir nos liens avec l’Afrique en établissant des relations avec des pays qui n’entretiennent pas de rapports diplomatiques avec nous ».
Le Premier ministre israélien a également souligné que 4 ambassades africaines s’étaient installées en Israël, durant les deux dernières années.
« J’espère pouvoir annoncer, d’ici la fin de la journée, l’ouverture d’une nouvelle ambassade israélienne dans l’un des pays africains », a-t-il poursuivi.
Netanyahu œuvre au renforcement des relations israéliennes avec les pays africains « pour briser l’appui africain dont bénéficient les Palestiniens au sein des organismes des Nations Unies », selon des observateurs.