Macron: Les puissances étrangères ne devraient pas interférer dans les affaires du Liban
- Lors d’une réunion du Groupe de soutien pour le Liban (GISL) à Paris, en présence du Premier ministre libanais Saad Hariri
« Aucune puissance étrangère ne devrait interférer dans les affaires du Liban et le principe de distanciation devrait être pleinement mise en œuvre », a déclaré vendredi le président français Emmanuel Macron.
Au cours de la réunion du Groupe de soutien pour le Liban (GISL) à Paris et en présence du Premier ministre libanais, Saad Hariri, Macron a qualifié de «positive» la décision de Hariri de revenir sur sa démission, selon le site de la chaîne française « France 24 ».
Le dirigeant français a également « salué la bravoure de l'armée libanaise dans sa lutte contre Daech et les Etats-Unis pour leur soutien à l'armée libanaise ».
Macron a par ailleurs estimé que la crise des réfugiés syriens au Liban demandait la tenue d’une conférence internationale spéciale pour venir en aide au Liban.
« La solution politique en Syrie ramènera les réfugiés syriens du Liban », a-t-il jugé, estimant qu’il «y a encore beaucoup de dangers qui menacent la stabilité du pays ».
Le président français a également évoqué le statut de Jérusalem qui devrait, selon ses dires « être résolu à travers des négociations entre Israéliens et Palestiniens ». Il a à cet égard appelé au calme, en référence aux protestations contre la reconnaissance par le président américain Donald Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël.