Le MAE koweïtien en Arabie Saoudite pour une visite inopinée

- La visite du ministre koweïtien survient deux jours après la visite des deux frères de l’émir qatari, Tamim Ben Hamad al-Thani, au Koweït.

Le MAE koweïtien en Arabie Saoudite pour une visite inopinée

Le ministre koweïtien des Affaires étrangères, Cheikh Khaled al-Hamad al-Sabah, est arrivé, jeudi, dans la capitale saoudienne Riyad, pour une visite inopinée.

L’agence de presse saoudienne officielle a rapporté qu’al-Sabah a été reçu, à l’aéroport de la base aérienne du Roi Salmane à Riyad, par son homologue saoudien, Adel Ben Ahmed Al-Jubeir.

La visite du ministre koweïtien survient deux jours après la visite des deux frères de l’émir qatari, Tamim Ben Hamad al-Thani, au Koweït.

Cheikh Jassem Ben Hamad, représentant de l’émir du Qatar, et Cheikh Joaan Ben Hamad, avaient transmis à l’émir koweïtien, Cheikh Sabah al-Ahmed al-Jaber al-Sabah, un message verbal de son homologue qatari, Cheikh Tamim.

Ce message portait sur les relations fraternelles solides entre les deux pays et les deux peuples et les moyens susceptibles de les renforcer, ainsi que sur les derniers développements dans la région.

Etaient présents à la rencontre, le ministre koweïtien des Affaires étrangères, Cheikh Sabah al-Khaled al-Hamad al-Sabah et le vice-ministre aux Affaires du Cabinet princier Cheikh Ali Jarrah al-Sabah.

A l’issue de cette visite, l’ambassadeur koweïtien au Bahreïn, Azzam al-Sabah, avait prévu, dans une déclaration à la presse, "des développements positifs dans la région, qui aboutiraient à la résolution de la crise du Golfe et au rétablissement de la situation".

L’émir du Koweït mène une médiation pour résoudre la crise du Golfe qui sévit depuis le 5 juin dernier.

L'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte avaient alors rompu leurs liens avec le Qatar, l’accusant de "soutien au terrorisme", ce que Doha avait depuis nié, dénonçant des campagnes de "mensonges et de dénigrements" et "des tentatives pour lui imposer la tutelle et lui ôter sa souveraineté nationale".