L'Ambassadeur irakien à Ankara: " L'Irak compte sur les revenus pétroliers plus que jamais"

L’ambassadeur d'Irak à Ankara, Hisham Ali Ekber al-Alaoui a estimé que « d’ici la fin de l’année, le prix du baril de pétrole atteindra les 70-75 dollars »

Lors d’un entretien accordé à l’agence Anadolu (AA), al-Alaoui s’est exprimé au sujet de la réunion de l’OPEP [Organisation des pays exportateurs de pétrole], qui s'est déroulée le 30 novembre, dans la ville autrichienne de Vienne. 

Encourageant les initiatives lancées pour assurer la stabilité du marché pétrolier, al-Alaoui a déclaré: « Nous avons besoin de revenus supplémentaires pour reconstruire les villes détruites depuis trois ans​ par l’organisation terroriste de Daech . Nous espérons que les prix de pétrole augmenteront consécutivement aux mesures qui seront appliquées».

Le diplomate irakien a rappelé que les analystes du marché pétrolier estiment qu’au vu des dynamiques actuelles, le prix du baril de pétrole pourrait remonter à 70 dollars d'ici la fin de l’année.

« En cette période, les revenus pétroliers revêtent une importance particulière pour l’Irak. Nous espérons que le prix du baril de pétrole atteindra les 70-75 dollars d’ici la fin de l’année», a-t-il dit. 

"Si la prolongation de l’accord de réduction de production de pétrole répondra aux attentes du marché, alors tous les gouvernements le soutiendront", a-t-il ajouté.

- L’accord de réduction de la production 

Les membres de l'OPEP et des producteurs indépendants avaient commencé plus tôt cette année à réduire la production de 1,8 millions de barils par jour, pour une période de six mois se terminant en juin 2017, afin de rétablir la stabilité des marchés pétroliers.

Le 25 mai, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait décidé d'étendre les réductions de production de pétrole pour neuf mois supplémentaires, soit jusqu'au mois de mars 2018.