«Jérusalem : Notre blessure qui ne guérit pas» (Prêche unifié de la Diyanet turque)
Le prêche de la Grande prière hebdomadaire en Turquie et dans l’ensemble des lieux de culte musulmans dépendant de la Présidence des Affaires religieuses turque (Diyanet) a été unifié et a été consacrée exclusivement à Jérusalem.
Le prêche de la Grande prière hebdomadaire en Turquie et dans l’ensemble des lieux de culte musulmans dépendant de la Présidence des Affaires religieuses turque (Diyanet) a été unifié et a été consacré à la ville sainte de Jérusalem.
Intitulée, «Notre blessure qui ne guérit pas : Al-Quds», le prêche des prédicateurs a été exclusivement et entièrement consacré à la ville sainte de Jérusalem (al-Quds).
“Gloire et Pureté à Celui qui, de nuit, fit voyager Son serviteur, de la Mosquée Al-Ḥarām à la Mosquée Al-Aqṣā dont Nous avons béni les alentours, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C’est Lui, vraiment, qui est l’Audient, le Clairvoyant».
C’est par ce verset de la sourate al-Isra’ (Voyage Nocturne) que les orateurs ont débuté leur prêche avant d’enchaîner avec un hadith du Prophète Mohammed (Paix sur Lui) où il ordonne: «Nous pouvons effectuer un voyage pour un pèlerinage dans trois mosquées : la mosquée Al-Haram, ma mosquée à moi et la mosquée Al-Aqsa».
Mercredi, le président américain Donald Trump a annoncé la reconnaissance officielle de Jérusalem comme capitale de l'Etat d'Israël et le transfert de l'ambassade de son pays de Tel-Aviv à la ville sainte occupée, provoquant une vague de condamnations, de colères et d'indignation à travers le monde arabe et musulman.
Le prêche se poursuit en insistant sur le fait que «Jérusalem est la prunelle de nos yeux. Une ville qui a vu plusieurs prophètes mener le combat du Tawhid (Unicité), une ville qui a été sainte et bénie par son nom et ses alentours».
«Depuis des milliers d’années, Jérusalem a accueilli plusieurs civilisations, divers prophètes y ont vécu comme tels Abraham, Yakoub, Moïse, Souleyman et Issa (Paix sur Eux)», rappelle le sermon.
Le prêche rappelle également que «Notre Prophète Mohammed (Paix sur Lui) a effectué son voyage nocturne (al-isra wal-mi’râj) à Jérusalem et à al-Aqsa, première Qibla de l’Islam».
Il s’agit, poursuit le document, qu’une ville «à laquelle chaque croyant est attachée du fond du cœur et la reconnaît comme un lieu saint».
«Al-Qods n’est pas un lopin de terre quelconque mais plutôt la problématique commune à tous les musulmans du monde, voire de l’Humanité tout entière », ajoute le prêche.
Le sermon n’a pas manqué de rappeler que depuis « conquête de Jérusalem par le deuxième Calife Omar, la ville a été dirigée dans la sérénité ».
« Pendant des siècles, les Musulmans ont gouverné Jérusalem avec justice. Ils sont respectés la vie, les biens et les croyances de tous les habitants de la ville sainte », insiste le sermon.
«Jérusalem est aujourd’hui notre plaie qui ne se referme pas et notre souffrance qui ne se soulage pas. Victime de toutes les attaques, Jérusalem n’est plus le berceau de la paix. Dans la ville des prophètes, les armes ne se taisent plus et des gens innocents sont massacrés», conclut le prêche.