France: L'élection de Valls validée malgré des irrégularités

La candidate de la France Insoumise, Farida Amrani, avait déposé, au lendemain de l'élection de Manuel Valls en juin dernier, un recours visant à invalider le résultat du scrutin des élections législatives.

France: L'élection de Valls validée malgré des irrégularités

Le Conseil Constitutionnel français a validé, vendredi, l'élection de Manuel Valls comme député de l'Essonne (au Sud de Paris), mais reconnaît que "66 votes (...) doivent être regardés comme irrégulièrement exprimés", d'après une décision dont Anadolu a reçu copie.

La candidate de la France Insoumise, Farida Amrani, avait déposé, au lendemain de l'élection de Manuel Valls en juin dernier, un recours visant à invalider le résultat du scrutin des élections législatives.

L'adversaire de l'ex-premier ministre, avait relevé plusieurs irrégularités notamment des signatures au crayon, ainsi qu'un nombre anormal d'inscriptions de nouveaux électeurs entre les deux tours de l'élection.

Le Conseil Constitutionnel a définitivement validé vendredi matin, l'élection de Manuel Valls, comme député de la 1ère circonscription de l'Essonne en expliquant que "66 votes correspondants à des différences significatives doivent être regardées comme irrégulièrement exprimés. Ces suffrages irréguliers restant en nombre inférieur à l'écart de voix entre les deux candidats, cette irrégularité ne saurait conduire à l'annulation des opérations électorales".

Manuel Valls a réagi dans un communiqué de presse en qualifiant la démarche de Farida Amrani de "recours infondé" avant de dénoncer "une campagne d'une haine et d'une violence inouïes".

De son côté, Farida Amrani, à l'origine du recours a annoncé "prendre acte de cette décision", et estimé que "l'évidence ne suffit pas" puisque "plusieurs zones d'ombres persistent", notamment la mise en lumière des "66 votes" qui seraient "irrégulièrement exprimés" selon les mots du Conseil Constitutionnel. La candidate de la France insoumise, avait déposé une plainte au pénal courant octobre pour des faits de fraude électorale concernant ces irrégularités. La décision pourrait intervenir dans plusieurs mois, mais ne remettrait pas en cause l'élection de Valls.