Erdogan: La croissance de la Turquie en 2017 sera proche de 7 %

"Lors du premier semestre de cette année, nous avons atteint une croissance de 5,2%. Au troisième et au quatrième trimestre, nous envisageons d'atteindre des taux beaucoup plus élevés. Personne ne sera surpris si l'on atteint un taux de croissance supérieur à 6 % et proche des 7 % en 2017", a assuré, lundi, le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Erdogan prononçait un discours, lundi, lors d'une cérémonie de remises de prix qui récompense les entreprises les plus performantes de la capitale Ankara.

Il a indiqué qu'un effort tout particulier serait consenti lors des prochaines années pour développer l'industrie et la recherche, des "vecteurs d'emplois".

"Jusqu'en 2023, nous allons aménager 65 nouvelles zones industrielles et nous comptons créer un million de nouveaux emplois. Nous allons porter le nombre des centres de recherches et de développements de 800 à 1200, l'année prochaine", a t-il dit.

Par ailleurs, Erdogan a affirmé que la croissance économique de la Turquie pour l'ensemble de l'année 2017 pourrait approcher les 7 %.

Selon le président turc, la perte de vitesse de la monnaie nationale face aux devises étrangères est le fruit d'une manipulation artificielle sans aucun fondement avec la réalité de l'économie turque.

"Les fluctuations artificielles des taux de change cesseront à court terme. Ce qui m'attriste le plus dans le domaine économique, ce sont les taux d'intérêts. Je ne partage pas l'avis de certains sur ce sujet", a lancé le chef de l'Etat turc qui a engagé un bras de fer avec les organismes financiers sur les taux d'intérêts qu'il estime trop élevés.

Recep Tayyip Erdogan a fustigé, "ceux" qui tentent d'utiliser l'économie comme une arme contre la Turquie pour la mettre à genoux.

"Ni les organisations terroristes, ni les chantages économiques utilisés comme une arme, ni les opérations abjectes ne parviendront à nous faire plier. Tout au long de l'histoire, ceux qui ont chercher à tailler un linceul à ce peuple ont tous été contrecarrés. Il en sera de même aujourd'hui", a t-il conclu.