Accueil des réfugiés: Un tribunal américain suspend partiellement la décision de Trump
Les réfugiés des 11 pays seront accueillis après la vérification de leurs bonnes intentions envers les États-Unis et la finalisation des enquêtes nécessaires, affirme un juge fédéral.
James Robart, un juge fédéral au tribunal de Seattle, a annoncé, la suspension partielle de l'application d'une décision du président Donald Trump relative à l'interdiction d'entrée aux États-Unis des réfugiés de 11 pays.
Lors d'une séance au tribunal, le juge a indiqué, samedi, que les réfugiés des 11 pays seront accueillis après la vérification de leurs bonnes intentions envers les États-Unis et la finalisation des enquêtes nécessaires.
Robart a également annoncé la relance du programme de regroupement familial des réfugiés autorisant ainsi à ces derniers d'être rejoints par les membres de leurs familles.
Ce programme a été suspendu en octobre dernier suite aux restrictions émises par Trump.
Selon les chiffres du département d'Etat américain, les réfugiés en provenance des pays concernés par les restrictions d'entrée aux États-Unis constituent 40% du total des réfugiés et des migrants qui se trouvent sur le territoire américain.
En décembre 2016, la Cour suprême des États-Unis a approuvé la décision de Trump lui permettant la mise en œuvre du troisième décret sur l'interdiction d'entrée aux États-Unis des citoyens de 8 pays.
La liste des 8 pays concernés par cette restriction comprend le Tchad, la Corée du Nord, le Venezuela, la Syrie, la Somalie, l'Iran, la Libye et le Yémen.
Le décret de Trump interdit d'accorder des visas d'entrée aux États-Unis aux familles des dirigeants vénézuéliens et aux citoyens de la Corée du Nord, de la Syrie, du Tchad, de la Libye et du Yémen.
Il a également été interdit aux Somaliens d'obtenir des visas d'immigration.
En ce qui concerne les Iraniens, seuls les étudiants ont été exemptés.