Violation du « droit international » dans la Ghouta orientale
- Dans la Ghouta orientale assiégée, la privation des besoins primaires des personnes, est une violation flagrante du « droit de vivre » défendu par la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Plus de 94% de la population civile assiégée à travers toute la Syrie se trouvent actuellement entassée dans la Ghouta orientale. Une honte à échelle humanitaire, selon les observateurs.
Les rapports des Nations Unis affirment que 400 mille civils sont assiégés dans la zone et n’ont pas accès aux besoins primaires nécessaires à leur survie.
Assiégées depuis avril 2013, des milliers de personnes sont, depuis, décédées dans la Ghouta orientale et des dizaines de milliers d’autres ont été blessées.
Pour rappel, une attaque chimique, perpétrée le 21 août 2013 dans cette enclave de l’opposition aux portes de la capitale, avait causé la mort de plus de 400 civils.
Depuis le début du siège, les attaques chimiques, les bombes barils ainsi que les tirs d’obus n’ont cessé de tomber dans la zone et de menacer la vie des civils.
Par ailleurs, l’accès des aides humanitaires dans la Ghouta orientale a été bloqué. Aujourd’hui, le prix des fournitures de base sont trente fois plus cher que dans les régions voisines.
Cette situation menace la vie des enfants. D'ailleurs, le taux de malnutrition de ces derniers a été multiplié par cinq au cours des dix derniers mois.
- La famine est utilisée comme une méthode de guerre
Malgré les résolutions 2139, 2165,2191, 2258, 2332 et 2393 du Conseil de sécurité, la privation des besoins primaires des personnes, est une violation flagrante du « droit de vivre » défendu par la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Conformément aux règles du droit international humanitaire, les besoins fondamentaux de la « population civile sous contrôle » doivent être satisfaits. Mais, dans la Ghouta orientale, la famine est utilisée comme « méthode de guerre ».
Par ailleurs, l’intensité des attaques ne cesse d'augmenter jour après jour. Au cours du mois de février, plus de mille personnes - dont la majorité sont des enfants - sont mortes. Trois mille autres personnes ont été blessées.
Des milliers de personnes nécessitant des soins médicaux et ayant besoin d’être évacuées sont également abandonnées à la mort.
Une autre situation alarmante sont les attaques perpétrées contre les hôpitaux et les personnels de santé.