Un "phénomène" turc suit sa passion: 70 pays en huit ans

Mehmet Genc, un jeune homme turc, a pris la décision d'abandonner son quotidien pour s'adonner à celui qui est devenu sa passion, "voyager", il y a huit ans.

En 2010, alors qu'il travaillait dans une entreprise d’informatique à Istanbul, Genc a été envoyé à Taïwan pour une formation de deux semaines.

Après ce premier déplacement à l'étranger, Genc a compris qu’il ne pourrait plus jamais retourner travailler dans un espace clos. Malgré des moyens financiers restreints, il a démissionné et a pris la route.

Au départ, le jeune homme travaillait durant deux à trois mois en Turquie et partait ensuite pour de courts voyages. En 2014, il a acheté un billet aller simple pour son plus long séjour, celui vers l'Amérique latine. Ce projet a duré 2 ans et 270 jours.

Lors d’un entretien accordé à l’Agence Anadolu (AA), Genc a affirmé avoir visité 70 pays en huit ans. Son dernier projet a été son "plus long voyage de train".

"J’ai pris le train à partir d’Istanbul et je suis arrivé en Russie en passant par l’Europe. J’ai effectué 22 milles kilomètres de route. Je n’ai utilisé aucun autre type de véhicule. J’ai changé de train 41 fois, ce voyage a duré cinq mois et demi", a-t-il relaté.

"Certains de mes voyages en train ont dépassé les 40 heures, a-t-il dit. Dans un wagon de train, il est possible qu'il ait 50 lits, côte à côte, les uns sur les autres. Vous êtes obligés de dormir dans des lits étroits. Les odeurs de nourritures se mélangent. Les conditions ne sont pas faciles."

Le jeune voyageur turc, un phénomène sur les réseaux sociaux suivi par plus de 300 milles personnes, consacre notamment du temps pour réaliser des actes de charité envers les nécessiteux lors de ses voyages.

"Mes abonnés m'ont demandé s'ils pouvaient m'envoyer de l'argent afin que je les transmets aux nécessiteux, a-t-il précisé. Nous avons apporté de l’aide à une vingtaine de famille nécessiteuse au Guatemala […]. De la même manière, nous avons réalisé des aides en Afghanistan. Encore une fois, nous avons apporté des aides humanitaires à une vingtaine de famille. Je n'ai pas fait ces aides en tant que 'Mehmet' mais en tant que Turc. Maintenant, lorsque ces personnes rencontreront des Turcs, ils vont probablement se souvenir d’un Turc étant venu leur apporter de l’aide."

Pour conclure, Genc a fait par de son plus grand souhait qui est de grimper l'Everest.