Sahel: 450 terroristes tués par les forces françaises depuis 2014
-Ce bila a été livré par la ministre française des armées au quotidien français "Le Parisien"
Pas moins de 450 terroristes ont été tués par les forces françaises au Sahel depuis l'été 2014 ont rapporté des médias français.
Il s'agit du bilan de l’opération Barkhane durant l’été 2014, a rapporté, jeudi soir, le quotidien français "Le Parisien".
Ce bilan a été livré au média français, par la ministre de la Défense, Florence Parly, au lendemain de l’attaque terroriste qui a visé mercredi un convoi militaire français dans le Nord du Mali, faisant deux morts parmi les soldats de l'opération Barkhane.
Revenant sur la guerre menée par cette force française dans la région du sahel, le quotidien, évoque "une guerre discrète mais impitoyable" qui oppose les terroristes aux 4 000 soldats de la force Barkhane, héritière en août 2014 de l’opération Serval déclenchée début 2013 au Mali".
"Un engagement humainement coûteux pour la France", note "Le Parisien", rappelant que " deux soldats ont encore été tués mercredi, emportés par la mine qui a fait sauter leur convoi, portant à 22 le nombre de militaires français morts au combat au Sahel".
La France s’est engagée, depuis trois ans et demi, dans cette bataille de Barkhane "conçue pour mettre hors d’état de nuire le millier de terroristes (les plus actifs) qui sévissent encore sur cette bande de terre sèche, aussi vaste que l’Europe", précise la même source.
" L’un des nids du terrorisme mondial", selon la ministre des Armées, Florence Parly, citée par "Le Parisien". Les militaires français ont déjà "neutralisé"- c’est-à-dire tué - 450 terroristes depuis l’été 2014, a indiqué la ministre française, précisant que rien que sur les douze derniers mois, 120 ont été tués et 150 remis vivants aux autorités maliennes.
Le média français rappelle, en outre, que les militaires français avaient tué dix terroristes, le week-end dernier et qu'une semaine plus tôt "à l’issue d’une mission préparée depuis des semaines, 23 terroristes étaient neutralisés par des commandos parachutistes des forces spéciales, appuyés par une frappe".
"Si la bataille se mène sur le terrain, elle est aussi conduite par la ministre des Armées qui œuvre en coulisses pour aider à mettre sur pied la force conjointe du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad). Cette armée devrait compter 5 000 hommes d’ici 2018… Et permettre à la France de passer le flambeau", note encore le quotidien français, rappelant qu'une conférence de donateurs se tient vendredi à Bruxelles, pour muscler les soutiens à cette force.