RDC / Ebola : le bilan franchit la barre des 400 décès

- selon un nouveau décompte du ministère de la Santé arrêté le 15 janvier

RDC / Ebola : le bilan franchit la barre des 400 décès

La dixième épidémie à virus Ebola a franchi la barre des 400 décès, selon un nouveau bilan du ministère congolais de la Santé arrêté le 15 janvier et dont une copie est parvenue à Anadolu mercredi. 

« Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 658, dont 609 confirmés et 49 probables. Au total, il y a eu 402 décès », a affirmé le ministère de la Santé dans un communiqué. 

Le ministère précise, par ailleurs, que 237 personnes ont été guéries. 

Et le virus de continuer à se propager dans l’est de la République démocratique du Congo. Dans son communiqué, le ministère indique la contamination d’une nouvelle zone. 

« Manguredjipa (150 km à l’ouest de Beni) est une nouvelle zone de santé touchée, portant le total des zones touchées, depuis le début de l’épidémie à 17», explique la même source. 

Le ministère congolais de la Santé rappelle, à cette occasion, qu’il continue d’affronter des difficultés pour mener à bien sa riposte contre cette épidémie meurtrière. 

Il a fait état de la destruction de plusieurs centres de santé communautaires, lors des manifestations du 27 et 28 décembre à Beni, contestant le report des élections dans la région pour des raisons de sécurité. 

Le centre de Rwangoma a été réhabilité le 14 janvier grâce aux cotisations des habitants de la région. 

En ce qui concerne la vaccination, l’autorité sanitaire congolaise fait état d’un bilan de 60.640 personnes vaccinées. 

Pour rappel, la dixième épidémie à virus Ebola s’est déclenchée le 1er août 2018 dans l'est de la République démocratique du Congo. Elle a été considérée comme la plus difficile et redoutable épidémie, dans la mesure où la région infectée fait face au défi sécuritaire, ce qui complique l’intervention des équipes sanitaires. 

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, « la maladie à virus Ebola est apparue pour la première fois en 1976, lors de 2 flambées simultanées à Nzara (aujourd'hui au Soudan du sud) et à Yambuku (République démocratique du Congo). Elle avait causé la mort de 151 personnes au Soudan et 280 autres en RDC (Zaïre à l’époque).

Ches les personnes contaminées, la maladi "se manifeste d'abord par une fatigue fébrile à début brutal, des douleurs musculaires, des céphalées et un mal de gorge".

Ces symptômes sont suivis, ensuite, de vomissements, de diarrhée, d’une éruption cutanée, de symptômes d’insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, d’hémorragies internes et externes (par exemple, saignement des gencives, sang dans les selles).