RDC / Ebola : 120 personnes guéries, 236 décédées
- Toutes les personnes guéries d'Ebola sont regroupées au sein d'une association qui joue un rôle important dans la sensibilisation contre ce virus.
Le bilan de la maladie à virus Ebola en République démocratique du Congo est passé à 120 personnes guéries et 236 décédées, selon le dernier décompte public par l’autorité sanitaire congolaise, relatif à la dixième épidémie déclenchée le 1er août dernier.
"Au total, il y a eu 236 décès (189 confirmés et 47 probables) et 120 personnes guéries", a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué diffusé dimanche soir et dont Anadolu dispose d'une copie.
Depuis le début de l’épidémie, le nombre total des cas s’élève à 412, dont 365 confirmés et 47 probables.
Toutes les personnes guéries d'Ebola sont regroupées au sein d'une association qui joue un rôle important dans la sensibilisation contre ce virus, a déclaré lundi à Anadolu, Bathé Njdoloko, directeur général de la riposte contre cette épidémie.
Laquelle épidémie reste dangereuse, mais ne constitue pas encore une urgence sanitaire de portée internationale, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), engagée avec Kinshasa dans la riposte. La RDC connaît sa dixième épidémie d'Ebola depuis sa première découverte en1976.
Cette épidémie d'Ebola est la plus importante et la plus compliquée que le pays ait connue. Elle touche pour la première fois le Nord-Kivu et l'Ituri (est), deux provinces en proie à des conflits armés depuis plus de deux décennies.
Les interventions médicales y sont entravées par l'insécurité qui règne dans la région.
En plus des combats, la riposte est compliquée par la résistance des communautés locales face aux équipes médicales.
Partie de Mangina, une bourgade proche de la ville de Beni dans la province du Nord- Kivu, l'épidémie touche actuellement 13 agglomérations dont deux villes ( Beni et Butembo).
Seules trois localités de la province de l'Ituri sont touchées.
La majorité des cas sont rapportés dans la ville de Beni, repaire des rebelles ougandais des forces démocratiques alliées (ADF).
L'OMS a, à plusieurs reprises, suspendu ses activités de riposte suite aux attaques des rebelles.