Rameau d’olivier : Erdogan annonce la reprise totale du centre de la ville d’Afrin

Rameau d’olivier : Erdogan annonce la reprise totale du centre de la ville d’Afrin

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé, dimanche, que les forces de l’opération "Rameau d’olivier" ont pris le contrôle total du centre de la ville d’Afrin, dans le Rif de la province syrienne d’Alep à partir de 8h30 heure turque (5h30 GMT). 

L’annonce du président faisait cette annonce dans son allocution prononcée lors de sa participation aux célébrations commémorant les martyrs de la bataille de Çanakkale dans la province du même nom, dans l'ouest du pays. 

Erdogan a indiqué à ce propos : «Les symboles de la sécurité et de la sérénité flottent dans le centre de la ville d'Afrin au lieu des drapeaux du terrorisme, les drapeaux turcs et les drapeaux de l'ASL flottent maintenant à Afrin». 

« Comme la Nation turque avait combattu auparavant à Çanakkale, nous combattons aujourd'hui de la même façon à l'intérieur et à l'extérieur de nos frontières», a-t-il ajouté. 

«Nous avons foudroyé ceux qui ont cru avoir réussi à mettre en place un corridor terroriste le long de nos frontières, comme nous avons vaincu ceux venus de tout bord dans la bataille de Çanakkale », a-t-il renchéri. 

Erdogan a par ailleurs souligné que son pays prendra des mesures permettant de réhabiliter la région, à travers la reconstruction de l’infrastructure, pour permettre aux civils de retourner vers leurs maisons, simultanément avec la libération d’Afrin des traces des terroristes. 

Il a affirmé que les forces de Rameau d’olivier n’ont pris aucune mesure (à Afrin) pouvant atteindre les civils «parce que nous n'y sommes pas allés pour l'occuper, mais seulement pour éliminer les organisations terroristes».

« Notre nation a prouvé au monde entier la force de sa foi et sa bravoure le 15 juillet (pour déjouer la tentative du putsch en 2016) et quand ils ont vu qu'ils ne peuvent pas nous déstabiliser de l'intérieur, ils ont tenté d'assiéger notre pays de l'extérieur de nos frontières », a-t-il poursuivi.