Ouverture des pourparlers de paix yéménites en Suède
Il s’agit de discussions entre les deux parties pour définir un cadre à l'action politique, a indiqué l’émissaire de l’ONU pour le Yémen, précisant que les négociations n’ont pas démarré.
Les pourparlers de paix yéménites sous l’égide de l’ONU ont démarré jeudi, en Suède.
Lors de la séance d’ouverture, l’émissaire de l’ONU pour le Yémen, Martin Griffiths, a déclaré, lors d’une conférence de presse suivie par le correspondant d’Anadolu, qu’il a été difficile de réunir les protagonistes de la crise yéménite, dans le contexte de l’escalade sur le terrain.
Il s’agit de discussions entre les deux parties pour définir un cadre à l'action politique, a indiqué Griffiths, précisant que les négociations n’ont pas démarré.
Les pourparlers ont repris après deux ans de tentatives de renouer le dialogue, a-t-il souligné.
Et d’ajouter : « Les deux parties ont convenu d’un échange de prisonniers, et d’une désescalade militaire en vue de faire faire réussir les pourparlers ».
« Nous visons un accord sur la base de l’initiative du Golfe, du Dialogue national, et de la résolution 2216 du Conseil de sécurité. Nous allons examiner le problème de l’aéroport de Sanaa », a-t-il relevé.
L'avenir du Yémen est "entre les mains des participants" aux pourparlers, a considéré Griffiths, relevant les soutiens internationaux déployés pour mener ces discussions et résoudre la crise du pays.
De son côté, la ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström, a déclaré que la communauté internationale doit mettre fin à la catastrophe humanitaire au Yémen et qu'il incombait aux parties yéménites de garantir le succès des efforts de l’émissaire onusien.
Il s'agit du cinquième cycle de pourparlers entre les parties yéménites. Les deux premiers ont été entamés en Suisse en 2015, respectivement à Genève et à Bâle, en Suisse. Le troisième round a été mené au Koweit (2016). Le quatrième cycle tenu à Genève, en septembre 2018, avait échoué.