Opération Source de Paix : l'Armée turque n'a aucunement tiré sur les postes américains
- Le ministère turc de la Défense a expliqué que l'Armée turque avait répliqué aux tirs des terroristes, dont les repaires se situaient à un kilomètre du poste d'observation américain
L'Armée turque n'a aucunement tiré sur les postes d'observation américains, lors de l'opération Source de Paix.
C'est ce qui ressort d'un communiqué diffusé par le ministère turc de la Défense nationale, vendredi.
"Nos postes-frontières, dans le sud de Suruc (district de la province turque de Sanliurfa, près de la frontière syrienne), ont été ciblés par des tirs de Dochka et de mortiers, en provenance des collines à 1 000 mètres au sud-ouest du poste d'observation américain, a fait savoir le ministère. Ces repaires terroristes ont été bombardés, dans le cadre de légitime défense. Cependant, il n'est aucunement question de tirs sur le poste d'observation américain."
Le ministère a insisté que toute précaution avait été prise avant d'effectuer les tirs, pour ne pas endommager la base américaine.
"Après être informés par la partie américaine, nous avons arrêté, par précaution, les tirs, a conclu le ministère. Il n'est aucunement question d'avoir tiré sur les soldats américains et ceux de la Coalition."
L'Armée turque a lancé, conjointement avec l'Armée nationale syrienne (ANS), l'opération Source de Paix à l'est de l'Euphrate, contre les organisations terroristes YPG/PKK et Daech, dans l'objectif d'éliminer le corridor de terrorisme établi près des frontières sud de la Turquie, et de rétablir la paix et le calme dans la région.
"Nous assurerons le retour des réfugiés syriens chez eux, grâce à la zone sécurisée que nous créerons, avait affirmé le Président turc, Recep Tayyip Erdogan. Nous défendrons l'intégrité territoriale de la Syrie et libérerons les habitants de la région des griffes du terrorisme."
Le ministère turc de la Défense nationale avait insisté, précédemment, que "les civils, les innocents, les monuments historiques, culturels et religieux, et l'environnement sont intouchables".
En revanche, les terroristes du YPG/PKK tirent sur les zones d'habitation civile situées près de la frontière en Turquie, depuis le territoire syrien. Ils ont ainsi tué plusieurs civils, dont un nourrisson de neuf mois.