Nouveau mécanisme pour régler les problèmes entre la Turquie et les Etats-Unis
Après la réunion à Ankara, vendredi, entre le ministre turc des Affaires Etrangères, Mevlut Cavusoglu, et son homologue américain, Rex Tillerson, une déclaration commune a été publiée.
La Turquie et les Etats-Unis ont convenu de mettre en place un nouveau mécanisme qui aura pour mission de surmonter et apporter des solutions aux problèmes qui existent entre les deux pays.
Après la réunion à Ankara, vendredi, entre le ministre turc des Affaires Etrangères, Mevlut Cavusoglu, et son homologue américain, Rex Tillerson, une déclaration commune a été publiée.
Les deux parties ont souligné l’importance de l’alliance stratégique entre les deux pays.
La déclaration, qui rappelle que la Turquie et les Etats-Unis sont alliés depuis 65 ans au sein de l’OTAN, souligne que les relations entre les deux pays sont essentielles pour la démocratie, le droit et les libertés individuelles à travers le monde.
Les Etats-Unis renouvellent leur soutien au gouvernement élu démocratiquement en Turquie, dénonçant la tentative de coup d’état repoussée du 16 juillet 2016.
Alors que les relations entre les deux pays sont enracinées et qu’elles présentent des intérêts communs, la Turquie et les Etats-Unis font face à des désaccords qui sont survenus ces dernières années.
Pour remédier à cela, les deux pays ont décidé de mettre en place un nouveau mécanisme qui aura pour mission de régler les problèmes qui existent.
Ce mécanisme devra être effectif avant la mi-mars.
Les questions qui seront traitées, indique le communiqué, sont en autres les suivants : la lutte contre le terrorisme, la situation en Syrie et en Irak, et plus généralement au Moyen-Orient, la sécurité énergétique, la lutte contre les radicalismes et contre l’Islamophobie.
Par ailleurs, les Etats-Unis et la Turquie ont renouvelé leur engagement à coopérer dans la lutte contre le terrorisme, notamment contre les organisations terroriste Daech, PKK, Al Qaida et leurs branches.
La Turquie et les USA ont également renouvelé leur attachement à l'unité territoriale et nationale de la Syrie, s’opposant aux situations de facto et à toute initiative qui pourrait change le tissu démographique de la Syrie.
Les deux pays ont souligné l’importance d’une solution politique en Syrie, rappelant les décisions du Conseil de Sécurité de l’ONU et le processus engagé à Genève.
