Migrations: Macron se réjouit du "visage d'unité, d'efficacité" de l’UE
Le président français Emmanuel Macron s’est réjoui, samedi, du "visage d'unité, d'efficacité" offert par l'Europe après le principe adopté vendredi par les 28 à Bruxelles, sur la question migratoire, ont rapporté les médias français.
Vendredi, un compromis a été trouvé, par les 28 Etats Membres de l’UE. Il s’agit de créer en Europe des «centres contrôlés» (sur la base du volontariat) dans les pays où débarquent des migrants, c'est-à-dire, selon Paris, en Italie, Espagne et Grèce.
Ce compromis qui acte l'abandon du projet de répartition obligatoire des migrants au sein de l'UE, a été qualifié de victoire par le président Macron.
Commentant cette victoire, samedi, lors d’une conférence de presse tenue à l’Elysée en présence des Premiers ministres tchèque et slovaque, respectivement Andrej Babis et Peter Pellegrini, Macron a déclaré ne pas croire « à une fatalité des logiques de blocs au sein de notre Union », rapporte le site d’informations français « l’Obs ».
« Dans ces temps troublés, nous nous devons au contraire de retrouver un visage d'unité, d'efficacité, dans le respect de nos valeurs et de nos histoires communes », a ajouté le président français lors de cette rencontre organisée à Paris à l’occasion du centenaire de la fondation de l'armée tchécoslovaque.
« C'est ce visage que nous avons offert hier, quelle qu'ait été la longueur de la nuit, lors du Conseil européen, en trouvant des solutions européennes, en particulier sur la question migratoire », a-t-il encore dit.
Le Premier ministre tchèque, Andrej Babis, a déclaré pour sa part « notre accord est un très bon signal pour les Européens qui perdaient de la confiance dans l'Union européenne », poursuit le média français.
Son homologue slovaque, Peter Pellegrini, a quant à lui, félicité le président Macron qui apporte « de la dynamique dans les débats européens ».
«Vous faites tout pour avancer dans nos solutions européennes », a-t-il lancé.
A noter, la France n’ouvrira pas de centres de traitement des demandes d'asile sur son territoire, car elle «n'est pas un pays de première arrivée», avait annoncé vendredi le président français, à sa sortie du Conseil européen.