Libye : libération des travailleurs tunisiens enlevés
Le ministère tunisien des AE a annoncé la libérationde 14 travailleurs tunisiens, enlevés par des hommes armés aux environs de la ville d'ez-Zaouia, jeudi dernier.
Le minisère tunisien des Affaires étrangères a annoncé, dimanche soir, que les 14 citoyens tunisiens enlevés jeudi dernier aux environs de la ville ez-Zaouia, ont été libérés.
Le ministère a indiqué dans un communiqué que "les victimes de cet enlèvement, ont été contactés pour s'assurer de leur santé et de leur sécurité. Ces derniers ont salué les efforts fournis de la part des autorités tunisiennes et libyennes pour les libérer".
Le communiqué a ajouté que le ministre tuisien des AE, Khemaïs Jhinaoui, a contacté par téléphone son homologue dans le gouvernement du "consensus national" libyen, Mohamed Tahar Siala, afin de lui exprimer sa satisfaction de la libération des citoyens tunisiens.
Il a adressé, ainsi, ses remerciements aux autorités libyennes et au gouvernement de consensus national qui ont accordé un grand intérêt à ce kidnapping et se sont engagés à déployer les efforts nécessaires pour assurer leur sécurité et les libérer.
Le communiqué n'a pas donné plus de détails sur l'opération de libération des otages.
Des médias locaux tunisiens avaient informé, vendredi soir, qu'un groupe armé près d'ez-Zaouia avait enlevé, jeudi, 14 ouvriers tunisiens, dont 12 travaillant dans une raffinerie alors qu'ils se dirigeaient vers leur lieu de travail.
Les mêmes sources ont fait savoir que le groupe armé a retenu les otages dans un endroit inconnu, en réaction à l'arrestation d'un ressortissant libyen en Tunisie, condamné par la justice à des peines de prison.
Les ravisseurs n'ont pas dévoilé leur identité, mais exigé la libération du citoyen libyen arrêté en Tunisie en contre partie de la libération des ouvriers enlevés, selon les médias tunisiens.
Il ne s'agit pas de la première fois que des Tunisiens soient enlevés en Libye par des groupes armés.
Parmi les enlèvement les plus spectaculaires, le kidnapping de diplomates et fonctionnaires au consulat en 2015, ce que la Tunisie a considéré comme "agression manifeste contre la souveraineté tunisienne et une violation du droit et coutumes internationaux".