Les terroristes du YPG / PKK continuent de poser une menace pour la Turquie
- Le groupe terroriste occupant le nord de la Syrie a récemment intensifié ses attaques contre les territoires turcs.
Le groupe terroriste YPG / PKK continue de menacer les territoires turcs en profitant du conflit interne en Syrie.
Cette branche syrienne du PKK, qui a occupé 480 km à la frontière entre la Turquie et la Syrie, a récemment intensifié ses activités terroristes contre la Turquie.
Au cours des trois dernières années, la Turquie a subi de nombreux tirs de harcèlement de la part des terroristes.
Les tentatives des terroristes pour mener leurs activités à l’intérieur de la Turquie ont toutefois été déjouées par les forces de sécurité turques, qui ont saisi de grandes quantités d'explosifs dans des villes frontalières telles que Hatay, Kilis, Gaziantep, Mardin et Sanliurfa.
- L'opération Rameau d’olivier porte un coup sévère à YPG / PKK
L’opération Rameau d’olivier, menée par les forces armées turques à Afrin, avait mis fin à la présence du groupe terroriste YPG / PKK dans le nord-ouest de la Syrie.
Les terroristes visant les civils dans les provinces de Hatay et de Kilis avaient tué sept personnes et en ont blessé 113 autres par des roquettes et des obus de mortier alors que la Turquie commençait ses opérations dans la région.
Au cours de l'opération, les terroristes avaient lancé des attaques à la roquette et au mortier à 60 reprises contre Hatay et à 34 reprises contre Kilis.
Les terroristes avaient également pris pour cible une mosquée à Kilis et causé la mort de deux civils.
De nombreux magasins, foyers et véhicules avaient été endommagés dans les quartiers résidentiels de ces deux provinces turques frontalières de la Syrie.
- Des tirs de provocation contre les commissariats de police turque
Entre 2015 et 2017, le YPG / PKK avait mené 12 attaques contre des postes frontières à Hatay et à Kilis. Ces attaques avaient fait deux martyrs et un blessé parmi les soldats turcs.
En avril 2017, les terroristes avait attaqué un char d'assaut avec un obusier dans la province de Sanliurfa. Les forces turques avaient répondu à l'attaque, qui n'avait pas fait de victimes.
Au cours de la même période, les terroristes du YPG / PKK avaient attaqué cinq fois les postes frontières de Mardin. Trois soldats avaient été légèrement blessés. Les forces de sécurité avaient alors riposté en détruisant des cibles des terroristes.
En janvier 2018, les terroristes ont également visé des postes frontières du district de Nusaybin, dans la province de Mardin, à la suite de deux jours de tirs de provocation. Aucune perte n'a été rapportée dans les attaques.
- Plans terroristes pour noyer des villes turques dans le sang
Huit suspects syriens transportant 146 kg d'explosifs avaient été capturés alors qu'ils tentaient d'entrer en Turquie en provenance de la région syrienne occupée par YPG / PKK en juillet 2017.
L'un des terroristes avait avoué avoir enterré une partie des explosifs dans le sol après les avoir recouverts de piment rouge en poudre pour empêcher les chiens détecteurs de les retrouver.
En août 2018, les forces de sécurité ont saisi 25 kg d'explosifs dans un véhicule se rendant de Hatay à Gaziantep. Cinq kilogrammes d’explosifs ont également été trouvés lors d'une descente dans les maisons des terroristes.
Le mois dernier, un terroriste qui est entré en Turquie en provenance de la région de Tal Abyad, contrôlée par le YPG / PKK, et qui a été formé à une opération kamikaze, a été capturé à Gaziantep.
Plus de 247 kilogrammes d'explosifs ont également été saisis dans un véhicule lors de contrôles dans la province de Mardin. Les terroristes, qui ont apporté les explosifs en Turquie, se préparaient à lancer des attaques dans les villes métropolitaines du pays.
Huit lance-roquettes antipersonnel, neuf cartouches de propulsion et 67 chargeurs de kalachnikov appartenant à l'organisation terroriste YPG / PKK ont été retrouvés dans le village de Bulamacli à Kilis.
Entre 2016 et 2018, les forces de sécurité turques ont découvert cinq tunnels de 35 mètres sur 114 mètres, dans le district de Nusaybin, à Mardin. Ces tunnels menant à la région de Qamichli, en Syrie, ont été détruits par les forces de sécurité.