Les Kurdes de Syrie ne veulent pas le YPG/PKK sur leur territoire (Interview)
- En 2012, lorsque l'organisation terroriste YPG/PKK a occupé le district syrien de Rasulayn, de nombreux habitants kurdes syriens ont dû fuir leur territoire pour se réfugier en Turquie, à Ceylanpinar
De nombreuses familles kurdes, qui ont été obligées de fuir leur pays à cause de la terreur semée par l'organisation terroriste YPG/PKK en Syrie, attendent dans le district Ceylanpinar de la province turque de Sanliurfa, pour que la zone soit totalement nettoyée du groupe terroriste.
En 2012, lorsque l'organisation terroriste YPG/PKK a occupé le district syrien de Rasulayn, de nombreux habitants kurdes syriens ont dû fuir leur territoire pour se réfugier en Turquie, à Ceylanpinar.
Les victimes du terrorisme ont reçu avec enthousiasme la nouvelle concernant l'opération militaire prévue à l'Est de l'Euphrate, annoncée par le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan.
L'un d'entres eux, Abdo Ibrahim, a affirmé qu'après le déclenchement de la guerre, il s'est déplacé de Damas à Rasulayn, dans l'objectif de fuir la pression du régime.
"J'ai vécu un certain temps à Rasulayn. Mais quelques temps après, le YPG/PKK a pris le contrôle du district. Ce sont des tyrans. Ils réclamaient une contribution financière par intimidation. Je ne peux pas vous expliquer leurs oppressions par des paroles. Ils examinaient toutes les personnes qu'ils croisaient dans la rue. C'était insupportable. Un jour, j'ai pris ma famille et je suis venu en Turquie. Nous sommes ici depuis des années et nous n'avons aucun problème. Que Dieu préserve la Turquie", a-t-il dit.
"Cependant, aucun endroit ne vaut celle de son propre foyer. Une fois que la Turquie aura nettoyé la zone de la présence terroriste comme elle l'a fait à Afrin et à Jarablus, nous y retournerons", a-t-il confié.
Pour sa part, Sellum Mezin a aussi affirmé son souhait concernant la réalisation d'une opération à l'Est de l'Euphrate par la Turquie afin de pouvoir retourner chez eux.
"Cela fait six ans que je suis ici [Turquie]. Nous voulons le départ de l'organisation terroriste car il ne nous représente pas. Nous sommes aussi des Kurdes mais cela ne les a pas empêchés de nous opprimer aussi. De nombreuses familles kurdes ont fui à cause d'eux. Certains de nos proches se sont noyés dans l'espoir de partir en Europe. Tout le monde à peur d'eux car ils n'ont pas de pitié. Que vous soyez Kurde ou Arabe, ça n'a aucun sens pour eux", a-t-il lancé.
Enfin, Halid Rahmo a lui aussi quitté Rasulayn pour venir s'installer à Ceylanpinar, en 2012.
"Notre pays est loin de nous de quelques pas, mais nous ne pouvons pas y aller. Nous espérons que l'armée turque mènera une opération militaire en Syrie et reprendra nos territoires des mains de l'organisation terroriste", a-t-il dit.