Les chefs de l’ONU et de l’UA bientôt en RDC

Les chefs de l’ONU et de l’UA bientôt en RDC

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et le chef de la commission de l’Union Africaine (UA) Moussa Faki Mahamat se rendront dans les prochaines semaines en République démocratique du Congo (RDC) avant la présidentielle programmée pour le 23 décembre dans ce pays, a appris Anadolu mercredi d'une source diplomatique congolaise.

La partie congolaise s’est "déclarée disposée à recevoir la délégation conjointe" a déclaré à Anadolu le conseiller politique du chef de la diplomatie congolaise, Michael Sakombi sans donner la date de la visite qui pourrait intervenir "dans les prochaines semaines", selon un conseiller présidentiel.

"La délégation conjointe viendra discuter du processus électoral", a ajouté Sakombi posant cette visite dans le cadre de "l’appui ou l’accompagnement" de la communauté internationale au processus électoral congolais.

Les Chefs respectifs de l'ONU et de l'UA avaient soumis à la diplomatie congolaise une lettre depuis le dernier sommet de l’UA à Addis-Abeba, selon les deux sources.

Cette visite conjointe a été précédée, en octobre dernier, par celle de l’ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley qui a fait pression sur le président congolais Joseph Kabila pour la tenue d’élections en 2018.

L’élection présidentielle qui devait aboutir en novembre 2016 à l’élection du successeur de Kabila n’a pas eu lieu. En accord avec l’opposition et la société civile, Elle a été pour une première fois reportée vers la fin de l'année 2017 avant d’être à nouveau reportée pour le 23 décembre 2018.

La tension politique reste vive au Congo-Kinshasa en dépit de la date arrêtée pour l’élection présidentielle. Des fidèles catholiques ont manifesté dimanche dernier pour la troisième fois depuis fin 2017, afin d’exiger au président Kabila de déclarer publiquement qu’il ne briguera pas un troisième mandat.

Le Botswana a demandé lundi à la communauté internationale d’accentuer la pression sur le régime de Kinshasa, afin de l’amener à "renoncer au pouvoir et ouvrir la voie à l’instauration d’un nouveau régime politique".