Les centres sociaux en Turquie, des lieux de socialisation pour les Turcs et Syriens

- Plusieurs centres sociaux ont été ouverts depuis 2015 à travers le pays, par la Direction des services de migrants du Croissant Rouge turc, pour offrir des services aux Syriens et aux habitants de la zone

Les centres sociaux en Turquie, des lieux de socialisation pour les Turcs et Syriens

Le centre social Sultanbeyli du Croissant Rouge turc (Kizilay), propose aux stagiaires des cours professionnels, leurs offre en même temps la possibilité de se former à un métier et de se socialiser.

Les centres sociaux développent des projets qui visent l'intégration des Syriens et des citoyens turcs à la vie sociale. Ils proposent des formations de langue, d'informatique, de coiffure ou encore de couture.

Par ailleurs, des soutiens psychologiques et des activités sociales sont offerts aux victimes de guerre.

Le responsable du centre social Sultanbeyli, Arif Mustu, a affirmé que les centres sociaux ont été ouverts en 2015 à travers la Turquie, par la Direction des services de migrants du Kizilay, pour offrir des services aux Syriens et aux habitants de la zone.

"La première a été ouverte à Sanliurfa (sud-est) et la seconde à Sultanbeyli, a précisé Mustu. À Istanbul, il y a deux centres sociaux. Il y a au total 15 centres sociaux dispersés dans quatorze provinces turques. Nous ne faisons aucune discrimination, les portes des centres sociaux du Kizilay sont ouverts à tout monde. Nous développons des projets pour favoriser et renforcer l'intégration des réfugiés et des habitants de la zone à la vie sociale."

"En ce sens, nous proposons des services de soutien psychologiques aux Syriens, des cours professionnels, des séminaires, des activités sociales et des programmes de culture et de langue", a-t-il ajouté.

Mustu a affirmé qu'ils ont offert des formations à près de 3 mille stagiaires jusqu'aujourd'hui.

Il a noté que les travaux au sein du centre social sont menés sous quatre chapitres principaux, dont "soutien psycho-social et santé", "intégration social", "programme de protection" et "développement d'une source de revenu".

"Avec ces projets et cours professionnels, nous offrons la possibilité aux Syriens et aux habitants de la zone de se réunir sous une même plateforme afin de se rencontrer et se socialiser", s'est-il félicité.