Le trafic de drogues, principale source d'existence du PKK

Des rapports internationaux, les témoignages des terroristes et les observations confirment le lien organique entre le PKK et la vente de drogues

Le trafic de drogues, principale source d'existence du PKK

L'organisation terroriste séparatiste PKK/KCK se sert des jeunes toxicomanes dans ses attaques, et se procure des armes grâce au trafic de stupéfiants. 

Des rapports internationaux, les témoignages des terroristes et les observations confirment le lien organique entre le PKK et la vente de drogues. 

D'après les informations recueillies par l'Agence Anadolu, l'Office européen de police (Europol) a indiqué, dans ses rapports, que l'organisation terroriste PKK obtient un revenu entre 1,5 et 3 milliards de dollars par an, via la vente de drogues. Créant ainsi de plus en plus de toxicomanes, l'organisation achète des armes avec ce revenu. 

Le PKK se sert de ces toxicomanes dans ses attentats surtout dans les provinces de l'est et du sud-est de la Turquie, et les "récompense" par davantage de stupéfiants après. 

De plus, l'organisation terroriste empêche les autres vendeurs de drogues pour monopoliser ce marché, et pour être perçu comme "anti-stupéfiants" par le peuple. 

Le dirigeant du PKK, Abdullah Ocalan avait déclaré, dans son témoignage en 1999: "Le trafic de stupéfiants est un crime contre l'Humanité. Mais certains de nos responsables ont peut être reçu de l'argent des trafiquants comme 'dons'. C'est aussi le cas en Europe. Certains des membres de l'organisation participent peut être activement au trafic de stupéfiants." 

Il s'est avéré que 34 membres du PKK, arrêtés lors des opérations menées dans la province de Diyarbakir (sud-est) pendant 2015 et 2016, étaient aussi impliqués dans le trafic de stupéfiants. Ces opérations ont permis de saisir 50 kilogrammes de cannabis, 3 grammes d'héroïne, 2 grammes de cocaïne, et 5 784 pillules ecstasy. 

En outre, l'opération menée en juin 2016, dans les zones rurales de Lice, Hazro et Kocakoy (districts de Diyarbakir), a permis de neutraliser 14 terroristes dont 6 morts. Les agents de sécurité ont aussi saisi 67,9 millions de racines de chanvre, 17,4 tonnes de cannabis, 19 armes à canon long, six pistolets, 22 véhicules destinés à être utilisés dans les attentats et 43 explosifs artisanaux. Les 6 terroristes arrêtés à Lice ont avoué que le PKK recevait 20% du cannabis. 

Les forces de sécurité ont aussi saisi du cannabis, des racines de chanvre et des armes en grande quantité, en 2016 et 2017, dans les provinces d'Adana (sud) et de Diyarbakir. 

Le PKK a été durement frappé lors de l'opération turque "Rameau d'olivier" à Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie. Il avait décalé ses activités de drogues à Manbij. Il s'est avéré que les tunnels en béton découverts à Afrin servaient le trafic de stupéfiants vers la Turquie. 

Les opérations anti-drogues se sont poursuivies en 2018 aussi, et les agents de sécurité ont saisi plusieurs paquets de stupéfiants à Tusba (district de la province de Van, est), à Diyarbakir et à Adana, où les trafiquants s'avéraient des terroristes du PKK. 

La Commission parlementaire d'étude sur la Toxicomanie a souligné, dans son rapport, le lien du PKK avec les trafiquants de drogues au Royaume-Uni et en Allemagne notamment. Ce rapport indique aussi que la Turquie n'est plus le seul "passage d'héroïne" grâce aux opérations réussies, et que les trafiquants cherchent des routes alternatives. 

Les opérations menées en septembre 2017 en Autriche et en Belgique a permis d'éliminer un réseau de stupéfiants du PKK en Europe. Il a été découvert que le réseau en Belgique approvisionnait la moitié de l'Europe et transférait le revenu au PKK.