Le sommet de la Sadc appelle la communauté internationale à respecter la souveraineté de la RDC

Il appelle le peuple et les acteurs politiques congolais au calme

Le sommet de la Sadc appelle la communauté internationale à respecter la souveraineté de la RDC

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc), réunis jeudi à Addis Abeba, ont appelé la communauté internationale à respecter la souveraineté et l’unité territoriale de la République démocratique du Congo. 

C’est ce qu’a rapporté la radio onusienne « Okapi », citant un communiqué issu du sommet consacré à l’examen de la situation politique et sécuritaire en République démocratique du Congo, à la suite des élections présidentielle, législatives et provinciales du 30 décembre dernier. 

Selon la même source, la Sadc a invité également « le peuple et les acteurs politiques de la RDC à rester calmes, d’agir de manière à consolider la démocratie, à préserver la paix et de traiter tout grief électoral conformément à la Constitution ».

« Le Sommet a reconnu et souligné le rôle joué par la Cour constitutionnelle et a appelé la communauté internationale à respecter la constitution de la République démocratique du Congo, les processus politiques et juridiques nationaux suivis en vue de finaliser le processus électoral », a rapporté Okapi sur son site.

Le sommet a également appelé la communauté internationale à soutenir le gouvernement congolais à préserver un environnement stable et pacifique. 

Pour rappel, la Commission électorale nationale indépendante, a annoncé jeudi 10 janvier que le candidat Félix Tshisekedi a gagné l’élection présidentielle avec 38,6% des voix exprimés.

Lequel résultat a été contesté par le candidat de l’opposition Martin Fayulu qui n’a eu que 34,8% des voix selon les résultats provisoires annoncés par la Ceni. Il a, en conséquence déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle, appelant à un recomptage de voix.

L'Eglise congolaise a également contesté les résultats annoncés par la commission électorale, précisant que ces résultats ne reflètent pas la réalité des votes. 

La France a remis en question le résultat de la présidentielle, se basant sur des données de l’Eglise catholique congolaise qui a déployé plus de 40 mille observateurs à travers le territoire congolais.

L’Union africaine et les Nations Unies avaient appelé au respect de la Constitution suite à ce différend et à éviter tout acte de violence.