Le Sénateur Graham "optimiste" pour une relation américano-turque "encore plus stratégique"
"La Turquie est un allié très important, pas seulement en ce qui concerne la Syrie, mais pour toute la région", a déclaré le Sénateur Républicain Lindsey Graham après son entretien avec le Président Erdogan.
Après avoir rencontré le président turc Recep Tayyip Erdogan à New York, le Sénateur Républicain Lindsey Graham a exprimé l'espoir d'une relation plus stratégique entre Ankara et Washington.
Le Chef de l’Etat turc a accueilli, dimanche soir, en marge de la 74ème Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), le Sénateur américain de la Caroline du Sud à l'Hôtel Peninsula de New York.
Commentant l'entretien au correspondant de l'Agence Anadolu (AA), Lindsey Graham a déclaré que la réunion a été très bénéfique.
"J'espère que nous pourrons avoir une relation plus stratégique avec la Turquie [...] pour les ramener dans le programme des F-35, peut-être conclure un accord de libre-échange", a déclaré Graham. "Parce que la Turquie est un allié très important, pas seulement en ce qui concerne la Syrie, mais pour toute la région."
En juillet, les États-Unis ont suspendu la participation de la Turquie à un programme concernant les avions de combat F-35, affirmant que l’achat du programme de défense antimissile russe S-400 pourrait mettre en danger l’avion, affirmation que la Turquie a toujours démentie.
La Turquie fabrique certaines pièces des avions à réaction F-35 et est également partenaire du programme d'avions à réaction. Elle a averti que tout effort visant à le retirer de la chaîne de production serait très coûteux.
Le Sénateur Graham a également qualifié la Turquie d'"indispensable pour maintenir la cohésion de la Syrie" et son aide dans le nord-est de la Syrie afin "d'empêcher la réémergence du groupe terroriste Daech et la victoire militaire de Bachar al-Assad".
"Plus important encore, la Turquie protège 4 millions de personnes du massacre", a-t-il ajouté.
Le 7 août, des responsables militaires turcs et américains ont décidé de créer une zone de sécurité dans le nord de la Syrie et de créer un couloir de la paix afin de faciliter le déplacement des Syriens déplacés qui souhaitent rentrer chez eux. Ils ont également convenu de créer un centre d'opérations conjoint.