Le Régime syrien poursuit ses attaques contre la Ghouta orientale pour la partager en deux

Pendant que l’Opposition mène une contre-attaque pour récupérer plusieurs positions

Le Régime syrien poursuit ses attaques contre la Ghouta orientale pour la partager en deux

Les forces du Régime syrien et l’aviation russe poursuivent leurs attaques contre la Ghouta orientale, dans le but de partager la région assiégée en deux parties, Nord et Sud. 

Des sources de l’opposition ont déclaré au correspondant d’Anadolu, lundi, que des factions de l’Opposition ont mené une contre-attaque pour récupérer les régions, dont les forces du Régime ont pris le contrôle, samedi, avec un appui aérien russe. 

L’opposition a réussi à récupérer plusieurs positions, ont ajouté les mêmes sources, sans préciser les noms de ces positions, pendant que les affrontements se poursuivent. 

Les forces du Régime ont pris le contrôle, samedi, des villages d’Utaya, de Nashabiya, de Hazrma, de Hush al Dawahra, dans le but de partager la région en deux parties. 

Les avions russes de combat ont mené des dizaines de raids aériens contre la Ghouta orientale, afin de couvrir les forces du Régime sur terre, selon les mêmes sources. 

Au cas où les forces du Régime et leurs alliés progressent 3 kilomètres à l’ouest et arrivent à la ville de Harasta, la Ghouta serait partagée en deux. 

La Défense civile a, précédemment, annoncé la mort de 718 civils dans les attaques du Régime, soutenues par la Russie, contre la Ghouta orientale, entre le 19 février dernier et le 3 mars courant. 

Le Conseil de sécurité avait adopté, samedi dernier, à l'unanimité, la résolution 2401 portant suspension des opérations militaires en Syrie et levée du siège imposé par les forces du Régime sur la Ghouta orientale de Damas et sur les autres régions habitées, pour une période de 30 jours. 

Depuis le 19 février, les forces du Régime syrien bombardent intensément la Ghouta orientale, dernier grand bastion de l’opposition syrienne à proximité de Damas, bien que cette région soit parmi les zones de désescalade déterminées dans le cadre des pourparlers d’Astana. 

Appuyé par des troupes russes, le Régime n’y a épargné ni les hôpitaux, ni les centres de la défense civile, affichant sa volonté d'en finir une fois pour toutes avec l'opposition dans la Ghouta orientale, ne faisant que peu de cas du sort des 400 mille civils qui y vivent, assiégés, dans des conditions extrêmes, depuis plus de cinq ans.