Le président irakien abandonne sa nationalité britannique
pour se conformer à la Constitution interdisant la double nationalité aux personnes investies dans des fonctions relevant de la souveraineté de l'Etat.
La présidence de la République irakienne a annoncé, dimanche, que le président Barham Salih a abandonné sa nationalité britannique pour se conformer à la constitution du pays qui interdit la double nationalité aux responsables chargés de missions relevant de la souveraineté de l'Etat.
Le porte-parole de la Présidence, Luqman al-Faili, a indiqué dans un communiqué dont Anadolu a eu copie, que "le président Barham Salih a légalement renoncé à la nationalité britannique conformément à la Constitution".
Il a ajouté que "les procédures légales en matière de renonciation à la nationalité britannique sont achevées".
"Le président adresse ses remerciements et sa reconnaissance au Royaume-Uni, qui lui a octroyé la nationalité lors de son opposition à l'ancien Régime. Son abdication est un engagement en faveur de ce qui est énoncé dans la Constitution", a-t-il souligné.
L'article 18, paragraphe 4, de la Constitution irakienne dispose que "les personnes élues ou nommées pour assumer des fonctions souveraines en République d'Irak n'ont pas droit à une autre nationalité acquise".
Salih a été élu président de l'Irak le 2 octobre dernier.
Il avait obtenu la nationalité britannique dans les années 1980 lorsqu'il étudiait et travaillait pour l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) sous le Régime de Saddam Hussein.