Le président colombien retire l'envoyé de son pays des pourparlers de paix avec l'ELN
Sur fond de nouvelles attaques des rebelles
Le président colombien, Juan Manuel Santos, a rappelé mercredi le négociateur en chef du pays aux pourparlers de paix avec le mouvement rebelle "Armée de libération nationale" (ELN), à la suite de nouvelles attaques des rebelles.
Dans une courte allocution télévisée, le président colombien a condamné les attaques et a déclaré qu'il avait rappelé Gustavo Bell, négociateur en chef du pays aux négociations qui se déroulent en Equateur, pour "évaluer la situation".
L'Associated Press a rapporté que les attaques évoquées par le président, sont intervenues quelques heures après la fin du cessez-le-feu bilatéral entre les deux parties, sans donner plus de détails.
Et l'agence de presse d'ajouter que des représentants du gouvernement colombien et de l'Armée de libération nationale (ELN), devaient se rencontrer en Équateur aujourd'hui pour discuter des termes d'un nouvel accord de cessez-le-feu.
L'accord de cessez-le-feu était entré en vigueur le 1er octobre dernier et s'est prolongé jusqu'à hier, 9 janvier.
En vertu de l'accord, l'Armée de libération nationale (ELN) a accepté d'arrêter les enlèvements, les extorsions et les attaques contre les civils ou les infrastructures du pays; le gouvernement s'engageant pour sa part à améliorer les conditions de détention des membres du mouvement rebelle emprisonnés.
L'Armée de libération nationale (ELN) compterait environ 1500 combattants actifs dans ses rangs, selon des rapports de renseignement publiés par les médias colombiens.
Le 16 mai dernier, le gouvernement colombien avait entamé le deuxième cycle de négociations de paix avec les rebelles de l'Armée de libération nationale (ELN) à Quito, capitale de l'Equateur, après que le premier tour se soit conclu le 6 avril de la même année.