L’AK Parti appelle à la vigilance après la mesure israélienne concernant Hébron

"La mesure israélienne (concernant Hébron) montre que de nouvelles agressions sont prévues", déclare le porte-parole du parti turc pour la Justice et le développement.

L’AK Parti appelle à la vigilance après la mesure israélienne concernant Hébron

Le porte-parole du parti turc pour la Justice et le développement (AK Parti, au pouvoir), Omer Celik, a déclaré que la décision d'Israël de ne pas prolonger le mandat de la Présence internationale temporaire à Hébron, en Cisjordanie, doit être condamnée.

Dans un message diffusé via Twitter samedi, Celik a appelé le monde à plus de vigilance sur la situation à Hébron.

"La mesure israélienne (concernant Hébron) montre que de nouvelles agressions sont prévues", a-t-il souligné.

Celik a relevé qu'Israël veut dissimuler ses violations, notant que le prétexte invoqué par le gouvernement de Benyamin Netanyahu, selon lequel la Mission internationale œuvre contre Israël, n’est "guère convaincant".

Par ce prétexte, Israël vise à déformer les faits, or il apparait que la mission s'acquitte de sa tâche de manière objective, a ajouté le porte-parole de l’AK Parti.

Israël tente, par cette mesure, à échapper au contrôle du droit international, a considéré Omer Celik.

La présence internationale temporaire est encore nécessaire à Hébron, a-t-il maretlé.

Hier vendredi, le ministère turc des Affaires étrangères avait fermement condamné le rejet unilatéral par Israël de l'extension de la Mission internationale temporaire à Hébron.

Lundi, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait annoncé qu’Israël ne renouvellerait pas le mandat de la Présence internationale temporaire à Hébron (TIPH), qui avait été envoyée pour la première fois à Hébron (Khalil) en 1994.

La Présence internationale temporaire à Hébron, est composée de 64 observateurs internationaux en provenance de Norvège, du Danemark, de Suède, de Suisse, d'Italie et de Turquie. La mission a été créée en vertu de la résolution 904 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Cette résolution a été adoptée à la suite du massacre de la mosquée d’Ibrahim en 1994 à Hébron, lorsque l’extrémiste juif Baruch Goldstein a abattu 29 fidèles palestiniens.

Hébron abrite actuellement quelque 160 mille musulmans palestiniens et environ 500 colons israéliens.