La Turquie soutient le président vénézuélien
"Reste fort mon ami", déclare le porte-parole de la présidence turque, à l'attention de Nicolas Maduro.
De hauts responsables turcs ont partagé, dimanche, des messages de soutien adressés au président vénézuélien qui a échappé à une tentative d’assassinat.
Des drones armés ont pris pour cible Nicolas Maduro alors qu’il prononçait un discours, samedi, dans la capitale Caracas.
Le porte-parole de la présidence turque, Ibrahim Kalin a déclaré dans un message diffusé sur Twitter : "Reste fort mon ami". Kalin a également diffusé une photo de lui avec Maduro.
De son côté, le directeur de la Communication de la présidence turque, Fahrettin Altun, a tweeté: "Nous condamnons la tentative d’assassinat contre le président vénézuélien Nicolas Maduro. La Turquie se tient aux côtés du peuple vénézuélien et de son dirigeant élu démocratiquement."
Pour sa part, le ministère turc des Affaires étrangères a également publié un communiqué condamnant "fermement" cette "attaque odieuse".
"C'est la plus grande consolation" que Maduro et ses proches aient échappé sains et saufs à l'incident. La Turquie souhaite un prompt rétablissement aux sept soldats qui auraient été blessés dans les explosions", affirme le communiqué.
"En ces temps difficiles, la Turquie se tient aux côtés du peuple frère vénézuélien, du président Maduro, de sa famille et de tous les responsables gouvernementaux", a-t-il souligné.
La poursuite de la stabilité, de la prospérité, de la paix et de la sécurité au Venezuela est le plus grand souhait de la Turquie, a noté la même source.
"Nous présentons nos meilleurs vœux au président Maduro, à sa famille, aux membres du gouvernement et à tous les citoyens vénézuéliens", a ajouté le communiqué.
Dans un discours à la nation, Maduro a accusé des factions d'extrême droite d’être derrière l'attaque, soutenant que ses auteurs sont liés à la Colombie et aux États-Unis.
Plusieurs suspects, qui selon Maduro sont responsables de l'attentat ont été arrêtés.
Un groupe se faisant appeler "les soldats en T-shirts" a revendiqué l'attaque sur les réseaux sociaux