La Turquie redonne espoir aux enfants Syriens malmenés par la guerre civile
Les enfants syriens, réfugiés dans le district de Reyhanli de la province de Hatay (Sud-est) tentent de guérir leurs blessures morales grâce au soutien de professionnels turcs.
Les étudiants Syriens, contraints de quitter le pays en raison de la guerre civile et réfugiés dans le district de Reyhanli de la province de Hatay (Sud est), tentent d'oublier leurs maux en Turquie.
Ces étudiants, qui d'une part, poursuivent leurs études dans les centres d'enseignements provisoires à Reyhanli, bénéficient, d'autre part, de soutien psychologique.
Ces enfants, orphelins en grande majorité, parviennent à oublier, grâce à l'aide de psychologues Turcs, les craintes et les violences des attaques dont ils ont témoigné en Syrie.
Hilmi Seval, figure parmi ces psychologues qui rattachent ces enfants perdus à la vie, dans le centre, construit par l'Association de Soutien et de Développement Humanitaire (IDKA).
Originaire d'Istanbul et arrivé à Reyhanli depuis quatre mois, Seval, raconte qu'il a 210 étudiants et qu'il fait tout son possible pour traiter les traumatismes de ces étudiants.
Dans une interview accordée à Anadolu, Seval confie que l'amour et l'attaention sont les premiers besoins de ces enfants.
« Les évènements vécus en Syrie ont causé des blessures morales. La plupat des enfants sont introvertis et recontrent des difficultés à s'exprimer. Ici, ils poursuivent leurs enseignements et nous assurons des activités tels que le football et le basketball ou encore des conversations en tête-à-tête afin qu'ils oublient leurs douleurs ».
Seval qui se dit prendre soin de dix enfants, par jour, explique qu'ils tentent de comprendre les enfants par l'empathie.
« Nous essayons de leur redonner espoir car plus nous augmenteront l'espérance plus nous pourrons atténuer les douleurs de la guerre et de la migration » a t-il indiqué.
Par ailleurs, Seval explique qu'ils tentent de résoudre les problèmes de ces étudiants à travers des conversations régulières. Il ajoute que la plupart des enfants ont appris le turc.
« Nous faisons, jours et nuits, le meilleur de nous mêmes pour guérir leurs plaies. Nous nous efforçons à les rattacher à la vie » a t-il, enfin, conclu.