"La fraternité Turquie-Azerbaïdjan, la plus belle réponse aux Arméniens"
L'ambassadeur azerbaïdjanais à Ankara, Hazar Ibrahim a participé à la cérémonie de commémoration du "massacre de Khodjaly"
Une cérémonie de commémoration du "massacre de Khodjaly" a été organisée par l'ambassade d'Azerbaïdjan à Ankara et la mairie de Kecioren.
L'évènement a été célébré, ce mardi, sur la "Place Azerbaïdjan", situé dans le quartier Etlik de Kecioren, à Ankara.
Les participants ont déposé des germes auprès du monument aux victimes du massacre de Khodjaly et ont observé une minute de silence en mémoire des victimes.
L'ambassadeur azerbaïdjanais à Ankara, Hazar Ibrahim s'est exprimé lors de l'évènement où il a indiqué: "La plus belle réponse aux arméniens est la force et la fraternité Turquie-Azerbaïdjan."
Affirmant que le massacre de Khodjaly ne sera pas oublié, Ibrahim a poursuivi: "Il ne suffit pas de ne pas oublier. Nous devons être forts. Nos soldats sont la preuve de ce que nous sommes capables de faire. Il ne suffit pas non plus que nous soyons forts nous-même, la Turquie, notre pays frère, doit aussi être forte. C'est un honneur pour nous que la Turquie soit l'un des États les plus forts du monde."
Ont participé à la cérémonie, le maire de Kecioren, Mustafa Ak, les invités de l'Université turque de la Défense composés du personnel de l'école militaire azerbaïdjanaise, des étudiants et des citoyens turcs.
- Le massacre de Khodjaly
Le massacre de Khodjaly est considéré comme l'une des péripéties les plus sanglantes et les plus controversées de la guerre entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan pour le contrôle de la région du Haut-Karabakh, actuellement occupée par les forces arméniennes.
Dans la foulée de la dissolution de l'Union soviétique, les forces arméniennes ont pris le contrôle de la ville de Khodjaly, au Karabakh, le 26 février 1992, après l'avoir pilonnée avec de l'artillerie lourde et les chars assistés d'un régiment d'infanterie.
L'offensive de deux heures a tué 613 citoyens azerbaïdjanais, dont 106 femmes et 83 enfants, et grièvement blessé 487 autres, dont 76 enfants. De plus, 150 des 1 275 Azerbaïdjanais alors capturés par les Arméniens, sont toujours portés disparus.