"La France est le dernier pays qui puisse parler des droits de l'Homme"
Le président du Parlement turc, Sentop a insisté sur le fait que la Turquie continuera à défendre le droit et la justice avec détermination
"La France est le dernier pays qui puisse parler des droits de l'Homme", a déclaré le président du Parlement turc, Mustafa Sentop.
C'est ce qui ressort des déclarations du responsable turc, lors d'une cérémonie organisée à l'occasion du centenaire du Congrès de Pozanti, dans la ville d'Adana (sud), mercredi.
"Que font maintenant ceux qui ont tenté d'occuper la région d'Adana?, s'est-il demandé. Je parle bien des Français. […] Les colonialistes ont commis un grand massacre en Algérie, il y a 75 ans. Occupée par l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale, la France avait demandé l'aide et le soutien des jeunes Algériens. Elle leur avait même promis l'indépendance. […] Nous voyons les traces de la France dans le génocide rwandais également, dans les années 1990."
Pour le président du Parlement turc, la France est clairement et ouvertement accusée dans le rapport des Nations unies (ONU).
"En accusant réciproquement la Turquie, la France essaie de dissimuler ses actes incorrects, a-t-il poursuivi. En Syrie, la France soutient l'organisation terroriste PKK. […] La France est le dernier pays qui puisse parler des droits de l'Homme, du Droit, de la justice ou de l'inégalité. Le 21ème siècle pourrait être marqué par les excuses que la France devrait présenter."
Mustafa Sentop a également souligné que la Turquie est, en revanche, la voix des opprimés à travers le monde.
"Nous sommes à l'aube d'un nouveau monde, nous défendrons le droit et la justice avec détermination", a-t-il conclu.