Hariri déterminé à soutenir une sortie de crise politique en Syrie

- Qui préserverait les droits du peuple syrien

Hariri déterminé à soutenir une sortie de crise politique en Syrie

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a souligné, mercredi, que le Liban appuyait les initiatives visant à mettre un terme à la Crise syrienne, via une solution politique, qui garantit l’intégrité territoriale syrienne et les droits du peuple syrien, en particulier des réfugiés.

Hariri qui s’exprimait à Ankara, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre, Binali Yildirim, a précisé qu’il avait examiné avec son homologue turc les faits nouveaux de la situation régionale ainsi que les relations bilatérales.

"Comme vous le savez, nous accueillons un grand nombre de réfugiés syriens qui ont fui leur pays, et nous espérons qu'ils y retourneront en toute sécurité. Nous accordons une attention particulière à la conférence qui se tiendra entre Beyrouth et Ankara sur la crise des réfugiés", a-t-il ajouté.

Hariri a exprimé sa gratitude pour l'extradition par les autorités turques du terroriste accusé de l'attentat de Sidon, qui avait eu lieu, il y a deux semaines. A ses yeux, l’extradition du terroriste aux autorités libanaises a mis en évidence l'ampleur de la communication entre les deux pays dans le domaine sécuritaire.

Évoquant la décision du président américain, Donald Trump, de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, le chef du gouvernement libanais a affirmé : "Nous ne pouvons jamais accepter cette décision. Le Liban soutient l’adoption d’une solution à deux États et l’établissement d'un État palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale".

La décision du président américain de reconnaître « officiellement » Jérusalem comme capitale d’Israël et d’y transférer l’ambassade de son pays, annoncée le 6 décembre dernier, avait soulevé un tollé à travers le monde. 

Des quatre coins de la planète, la communauté internationale avait, d’une même voix, fait part de son inquiétude et de sa profonde préoccupation, quant aux conséquences dangereuses de l’initiative du locataire de la Maison Blanche sur la sécurité et la stabilité régionale et internationale. 

A cet égard, le président Recep Tayyip Erdogan, qui à ses yeux « Jérusalem est une ligne rouge pour les Musulmans» avait invité les dirigeants des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à tenir, mercredi 14 décembre à Istanbul, un sommet extraordinaire sur Al Qods (Jérusalem). 

Ainsi, avec la participation de 16 dirigeants, outre les chefs des délégations issues des Etats membres de l’OCI, l’Organisation avait publié une déclaration finale, comprenant 23 clauses, appelant les pays du monde à reconnaître Jérusalem-Est comme capitale de la Palestine. 

D’autre part, l’Assemblé générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), avait adopté à une écrasante majorité, un projet de résolution, élaboré par la Turquie et le Yémen, qui rejette la décision de Trump, et qui affirme l'adhésion aux résolutions pertinentes de l'ONU.