Guterres inscrit le Régime syrien sur la liste noire des violeurs des Droits de l'enfant

Guterres inscrit le Régime syrien sur la liste noire des violeurs des Droits de l'enfant

Guterres inscrit le Régime syrien sur la liste noire des violeurs des Droits de l'enfant

Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, a inscrit, mercredi, les forces du Régime syrien sur la liste noire des pays qui violent les droits de l'enfant lors des conflits armés.

C'est ce qui ressort du rapport annuel émis par le Secrétaire général de l'ONU sur les enfants et les conflits armés de l'année 2017.

La liste comprend également l'organisation terroriste Daech, les forces de la Garde frontière du Myanmar (à la lumière des crimes commis contre les musulmans Rohingyas), le groupe Ansar Allah (les Houthis) et les milices alliées avec les forces gouvernementales yéménites, selon le rapport dont Anadolu a eu copie.

Le mouvement somalien des Shebabs figure aussi sur la liste, en plus de "l'Armée populaire pour la libération du Soudan" (où une guerre civile se poursuit depuis la fin 2013), ainsi que le Mouvement soudanais armé de "la Justice et de l'égalité" (qui combat contre les forces gouvernementales depuis des années).

Guterres a indiqué qu'il n'a pas inscrit les forces de la Coalition dirigées par l'Arabie Saoudite pour rétablir la légitimité au Yémen, sur la liste noire parce "qu'après un engagement renouvelé avec les Nations Unies, le gouvernement a pris des mesures pour améliorer la situation des enfants". De ce fait, elle a été inscrite sur la liste consacrée aux Etats ayant pris des mesures pour améliorer la situation des enfants aux conflits armés.

"L'année dernière a enregistré une baisse considérable des attaques contre les écoles et les hôpitaux (au Yémen) en comparaison avec l'année 2016, lorsque 48 écoles et 23 hôpitaux ont été partiellement ou entièrement détruits", a ajouté Guterres.

Le Secrétaire général de l'ONU a souligné que "l'organisation a vérifié 20 attaques sur les écoles dans des raids aériens menés par les forces de la Coalition, où 19 écoles ont été touchées, dont la plupart dans les provinces de Hijja et d'al-Hodaidah (sud-ouest)".