Ghouta orientale: les attaques du Régime syrien et de la Russie se poursuivent malgré la trêve
- Seize civils sont tués, lundi, selon les Casques blancs
La Casques blancs; l'agence de défense civile mobilisée dans les régions placées sous le contrôle de l’Opposition en Syrie, a indiqué, lundi, que les forces du Régime syrien et la Russie poursuivaient leurs attaques contre les civils, dans la Ghouta orientale de Damas, en dépit de la trêve décidée par le Conseil de sécurité de l’ONU.
L’agence a annoncé, sur les réseaux sociaux, que 16 civils ont été tués, lundi, dans un bombardement à l'artillerie des forces du Régime et lors des raids aériens russes contre la Ghouta orientale.
Ces attaques ont entraîné la mort de 10 civils, issus de deux familles, dans la région de Douma, de 5 autres dans le village d’al-Rayhan et d’un civil dans la ville de Haresta.
Les attaques du Régime et de la Russie se poursuivent ainsi en dépit de la résolution du Conseil de sécurité, annoncée samedi, exigeant un cessez-le-feu pour 30 jours, dans tout le territoire syrien.
Après les attaques de ce lundi, le nombre des civils tués depuis l’annonce de la résolution (2401) s’est alourdi à 21.
Seize personnes ont été blessées, dimanche, dans un bombardement du Régime syrien, utilisant le chlore gazeux, contre le village d’Al Shifoniya dans la Ghouta orientale, selon la Défense civile.
Selon un rapport élaboré par une mission commune de l'ONU et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, publié l’année dernière, le Régime syrien est responsable d’une attaque au gaz sarin perpétrée, le 4 avril 2017, contre la ville de Khan Cheikhoun dans la province d’Idlib, laquelle avait fait plusieurs dizaines de morts.
Depuis la semaine dernière, les forces du Régime syrien mènent une attaque violente, avec un appui russe, contre la Ghouta orientale, dernier bastion de l’opposition près de Damas, et l'une des zones de désescalade, convenues dans le cadre des pourparlers d’Astana en 2017.
Les forces du Régime assiègent près de 500 mille civils dans la Ghouta orientale, depuis 2012, interdisant l’entrée des denrées alimentaires et des médicaments.