France/Gilets Jaunes: Macron réunit ses ministres pour le "grand débat"

L’Elysée a indiqué à l’issu de cet entretien entre le chef de l’Etat et le gouvernement français que le « grand débat » national se déroulerait en « deux phases ».

France/Gilets Jaunes: Macron réunit ses ministres pour le "grand débat"

Le président français Emmanuel Macron a reçu mardi soir à l’Elysée son premier ministre Édouard Philippe et douze membres du gouvernement pour plancher sur les contours de l’organisation du « grand débat » visant à sortir le pays de la crise des gilets jaunes, ont rapporté des médias français. 

L’Elysée a indiqué à l’issu de cet entretien entre le chef de l’Etat et le gouvernement français que le « grand débat » national se déroulerait en « deux phases ». 

La première, qui s’étendra jusqu’à la «mi-janvier » permettra des échanges initiés par les municipalités et la seconde, qui s’étalera sur « deux mois », rapporte la chaîne d’informations en continu BFMTV.

« Les Français seront invités à débattre » affirme la présidence de la république, citée par la même source. 

S’agissant de la première phase, elle « doit permettre de nourrir la dynamique portée par les maires », explique l’Elysée avant de préciser que « les français seront invités à débattre durant la deuxième phase ». 

Parallèlement à ce « grand débat », le ministre de l’intérieur Christophe Castaner a reçu les syndicats de police mardi soir à la veille de l’appel à mobilisation nationale initié par le syndicat Alliance.

Les policiers protestent contre la baisse du budget alloué aux forces de l’ordre et appellent à ce que l’ensemble des fonctionnaires participent à une « journée noire » dans les commissariats. 

Pour rappel, la crise des gilets jaunes qui a donné lieu à des manifestations, blocages, et à de nombreuses scènes de violence dans l’hexagone, dure depuis plus d’un mois. 

Emmanuel Macron avait annoncé le 10 décembre courant, plusieurs mesures pour tenter d'apaiser la gronde populaire, parmi lesquelles une prime de 100 euros mensuels pour les travailleurs bénéficiant du salaire minimum.