France/Gilets jaunes: Macron dénonce les violences

- Le président français qui s’exprimait au sujet des violences qui sont toujours en cours samedi à Paris, estime que «ceux qui ont cassé trahissent les causes qu’ils prétendent servir»

France/Gilets jaunes: Macron dénonce les violences

Le président français, Emmanuel Macron a dénoncé les actes de violence des gilets jaunes.

Le chef de l’État s’exprimait lors d’une conférence de presse depuis la capitale argentine, Buenos Aires, où il assiste au Sommet des Leaders du G20.

«Ce qui s’est passé a Paris n’a rien à voir avec l’expression d’une colère pacifique d’une colère légitime» a expliqué Emmanuel Macron, avant de poursuivre en précisant que les casseurs «seront identifiés et tenus responsables de leurs actes devant la justice».

Tenant à envoyer un message de fermeté, il a dénoncé le fait que «les coupables de ces violences ne veulent pas de changement, ne veulent aucune amélioration, ils veulent le chaos».

Il a toutefois voulu rassurer en indiquant «j’accepterai toujours les contestations».

«Ceux qui ont cassé trahissent les causes qu’ils prétendent servir» a tranché le président français avant de conclure «aucune cause, ne justifie que les forces de l’ordre soient attaquées et que les commerces soient pillés».

Emmanuel Macron a par ailleurs fait savoir qu’il a convoqué dimanche matin le premier ministre Édouard Philippe et le ministre de l’intérieur Christophe Castaner pour faire le point pour cette situation sous haute tension.

Pour rappel la journée de samedi a été émaillée par des scènes de grande violence dans la capitale française.

De nombreux véhicules ont été incendiés, des commerces vandalisés et des feux allumés par des casseurs qui ont infiltré la manifestation nationale des gilets jaunes.

Le bilan de ces manifestations est déjà très lourd et continue de s’aggraver depuis trois semaines.

Selon le ministère de l’intérieur, 110 personnes ont été blessées dans la journée de samedi dont 17 parmi les membres des forces de l’ordre.

La pétition mise en ligne sur les réseaux sociaux et qui réclame la baisse de la hausse des prix du carburant a dépassé jeudi le million de signatures.

Le mouvement a touché vendredi la Belgique où des violences ont lieu depuis le début de la journée.

Le bilan des interpellations évolue de manière significative d’heure en heure.