France / Prisons: deux surveillants pris en otage par un détenu

Un détenu particulièrement surveillé a pris en otage, dans la nuit de mardi à mercredi,deux surveillants de l’administration pénitentiaire de la prison de Condé-Sur-Sarthe, nord-ouest de la France, avant de se rendre, a-t-on appris de sources concordantes

France / Prisons: deux surveillants pris en otage par un détenu

Un détenu particulièrement surveillé a pris en otage, dans la nuit de mardi à mercredi, deux surveillants de l’administration pénitentiaire de la prison de Condé-Sur-Sarthe, nord-ouest de la France, avant de se rendre, a-t-on appris de sources concordantes. 

Mercredi, au lendemain de cette prise d’otage, les surveillants de l’établissement ont refusé de reprendre leur service. 

« Nous demandons plus d'écoute, car nous savions que ce détenu allait passer à l’acte. Il avait changé de comportement et nous avions fait remonter l'information. Pourtant, il était classé auxiliaire, c'est-à-dire qu'il aidait à servir les repas, à faire le nettoyage, tout cela pour acheter la paix sociale », a dénoncé Frédéric Eko, un syndicaliste de la prison. 

L’auteur de la prise d’otage n’est autre que Francis Dorffer, un détenu particulièrement surveillé et incarcéré pour viol et meurtre d’un codétenu, souligne BFMTV. 

Dans une intervention télévisée, le porte parole du ministère de la justice Youssef Badr a, pour sa part, précisé que l’auteur « est suivi au titre de la radicalisation, ce qui démontre qu'il est dans les radars de l'administration pénitentiaire. Néanmoins, il n'a jamais été condamné pour une infraction en lien avec du terrorisme ». 

Il était aux alentours de 19 heures (heure locale) mardi soir lorsque Francis Dorffer, libérable en 2060 et déjà auteur de cinq prises d’otage précédentes, s’en est pris à deux fonctionnaires de l’administration pénitentiaire. 

Il a fini par se rendre après avoir libéré ses otages tour à tour, indique CNews. 

Des médias français ont, par ailleurs, affirmé qu’il était déjà passé par une vingtaine de prisons différentes et était suivi pour des troubles psychiatriques. 

L’homme a été placé en garde à vue.