France : Macron veut renforcer ses liens avec la Corée du Sud
- Le président sud coréen Moon Jae-In a entamé en France une tournée européenne qui le conduira également en Italie, en Belgique et au Danemark.
Le président français Emmanuel Macron a déclaré qu’il souhaite « renforcer la dimension stratégique » entre la France et la Corée du sud.
Macron s'exprimait lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue sud coréen Moon Jae-In, lundi soir, suite à un entretien des deux chefs d’Etats marquant le début d'une tournée européenne du président sud-coréen qui le conduira également en Italie, en Belgique et au Danemark.
Le président Macron a expliqué qu’il souhaite « renforcer » les liens entre les deux pays selon quatre principaux axes .
Il souhaite travailler avec son homologue, à la « coopération sur les questions internationales », aux « relations économiques », à la « coopération universitaire et scientifique » ainsi que «la sécurité et la défense».
S’agissant des questions internationales, Emmanuel Macron a indiqué que « cet entretien a été l’occasion d’évoquer la situation dans la péninsule coréenne » et a salué « les efforts du président Moon dans la dénucléarisation » de la Corée.
Il a toutefois rappelé qu’il était attaché à ce que Pyongyang montre « sa volonté réelle de s’engager dans un processus de démantèlement des programmes nucléaires et balistiques », avant d’ajouter que « la France entend contribuer pleinement à ces efforts afin de mettre fin à la menace que représentent les programmes de la Corée du Nord ».
Évoquant le « besoin d’un multilateralisme fort », il a plaidé pour la « modernisation du système commercial multilatéral » dans la mesure où les échanges entre les deux pays représentent près de « 8 milliards d’euros ».
Enfin, Emmanuel Macron a conclu son allocution en saluant l’engagement du président Moon en faveur des droits de l’Homme et lui a apporté son plein soutien dans le processus qui vise à abolir la peine de mort dans le pays.
De son côté Moon Jae-In, a remercié le chef de l’Etat français d’avoir « accepté son invitation » à se rendre en Corée du Sud l’année prochaine.
« Nous venons de nous mettre d’accord sur la nécessité de dissiper les reliques de la guerre froide et de la péninsule coréenne », a-t-il déclaré, évoquant des « mesures sincères entreprises par « la Corée du Sud, du Nord et les Etats-Unis ».
Cette visite officielle est la première étape du voyage du président Moon en Europe, qui se conclura vendredi par l’ouverture du sommet Europe/Asie à Bruxelles.