France/ Fusillade de Strasbourg: le ministre de l'Intérieur annonce 3 morts et 12 blessés

"Le gouvernement a décidé de passer en urgence attentat", déclare Christophe Castaner.

France/ Fusillade de Strasbourg: le ministre de l'Intérieur annonce 3 morts et 12 blessés

Le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner a indiqué dans la nuit de mardi à mercredi que « le gouvernement a décidé de passer en urgence attentat » après la fusillade qui a fait 3 morts et 12 blessés à Strasbourg mardi soir. 

L’auteur présumé de cette attaque est toujours en fuite et « 350 membres des forces de l’ordre » sont mobilisés dans sa traque, a affirmé le ministre. 

Le bilan communiqué par Christophe Castaner fait état de 3 morts et 12 blessés dont « 6 sont en urgence absolue ». 

L’activation du plan « urgence attentat » va permettre à la France de « renforcer les contrôles aux frontières » et mettre en « place des contrôles renforcés sur l’ensemble des marchés de Noël » du pays, explique le ministre de l’intérieur. 

Le président français Emmanuel Macron, qui réunira mercredi un conseil restreint de défense à l’Elysée, a fait part de la « Solidarité de la Nation tout entière pour Strasbourg » sur son compte Twitter. 

Les établissements scolaires de Strasbourg seront ouverts mercredi matin pour accueillir les élèves mais les autorités invitent les parents qui le peuvent à garder leurs enfants chez eux. 

Le marché de Noël de Strasbourg sera fermé mercredi et les drapeaux de la ville seront mis en berne, a annoncé la municipalité. 

Pour rappel, peu après 20 heures mardi soir, un homme de 29 ans, né à Strasbourg a ouvert le feu sur des passants à proximité du célèbre marché de Noël de la ville, rapporte la chaîne d’informations BFMTV. 

« L’auteur est identifié et activement recherché » a indiqué le ministre de l’intérieur Christophe Castaner lors d’un point presse avant de se rendre sur place. 

Le tireur présumé, fiché S par la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) ne se trouvait pas chez lui et a échappé à l’interpellation.