Facebook supprime les pages du parti britannique "Britain First" hostile à l’Islam
L’administration du réseau social Facebook a supprimé, mercredi, la page du parti politique britannique "Britain First" (Extrême droite, hostile à l’Islam) ainsi que les comptes de son dirigeant, Paul Golding, et de sa vice-présidente, Jayda Fransen.
Dans une déclaration publiée par la société de production et de diffusion de programmes de radio-télévision britannique "BBC", Facebook a indiqué que ""Britain First" a violé à plusieurs reprises les normes de sa communauté".
"La décision de suppression des pages Facebook affiliée au mouvement extrémiste survient après que ce dernier avait ignoré un dernier avertissement concernant la publication de documents violant les normes de la société", ajoute la déclaration.
"Le mouvement ne sera pas autorisé à créer des pages alternatives", affirme l’administration Facebook.
Selon le communiqué, "quiconque pourrait exprimer des opinions fortes et controversées, sans avoir à agresser les autres sur la base de leur identité".
"Britain First" avait relayé, récemment, plusieurs images et vidéos injurieuses islamophobes, dont une photo des dirigeants du parti accompagné du statut : "J'appartiens à l'islamophobie et j’en suis fier".
En outre, plusieurs autres photos ont été publiées comparant la migration des Musulmans à celle des animaux ainsi que la diffusion de plusieurs vidéos qui incitent à la haine contre les Musulmans.
Plutôt en mars, Paul Golding et Jayda Fransen avaient été emprisonnés ; les deux reconnus coupables d’avoir commis des harcèlements fondés sur la religion.
Plus de 2 millions de personnes avaient été impressionnées par le contenu de la page du mouvement extrémiste, qui selon "BBC" disposait d’un nombre considérable d’abonnés.
En novembre dernier, le président américain, Donald Trump, avait suscité l'indignation au Royaume-Uni après avoir rediffusé des vidéos du parti "Britain First" hostiles aux Musulmans. Trump s’était fait aussitôt critiqué par la Première ministre britannique Theresa May.