États-Unis: Débat suite à l'annonce qu'un membre de FETO ouvrira une école dans l'Alabama

Selon un article publié par Washington Post, l'existence même des "charter schools" est questionnée dans le pays

États-Unis: Débat suite à l'annonce qu'un membre de FETO ouvrira une école dans l'Alabama

Un débat a éclaté aux États-Unis, suite à l'annonce qu'un membre de l'organisation terroriste FETO ouvrira une école dans l'État de l'Alabama.

Soner Tarim est un haut dirigeant à l'école Harmony Public Schools, l'un des plus grands réseaux de FETO au Texas.

Il est aussi le haut dirigeant de l'institution Unity School Services qui gèrera les Écoles préparatoires Woodland. Cette école sera ouverte au district Washington de l'Alabama, avec une capacité de 260 élèves.

Tarim obtiendra 15% des revenus de cette école, ce qui a suscité une polémique au sein des médias et des habitants de la région.

Selon les informations diffusées par les médias locaux et des médias plus populaires, comme Washington Post, Tarim touchera un salaire annuel d'environ 300 mille dollars, alors que même les astronautes de la NASA ne touchent que 144 566 dollars par an.

Si ces allégations sont correctes, Tarim sera la personne la plus rémunérée du district.

Washington Post a publié un article sur "le débat sur les 'charter schools' dans un district de l'Alabama".

L'article note bien que l'existence même des "charter schools" est questionnée dans le pays, et que l'approbation de la création des Écoles préparatoires Woodland suscite un débat important.

Le maire du village où sera installée l'école, n'approuve pas cette démarche, selon l'article qui rappelle également le lien entre Soner Tarim et FETO.

Le dirigeant de FETO, Fetullah Gulen est en exil volontaire aux États-Unis, en Pennsylvanie, depuis 1999. Il gère environ 140 écoles "charter" à travers le pays, et reçoit un revenu d'environ 500 millions de dollars de la part de l'État, chaque année. Près de 60 mille élèves par an sont scolarisés dans ces écoles.

Plusieurs enquêtes de détournement financiers sont en cours contre les écoles "charters" de FETO. La FBI avait même mené des perquisitions dans certaines écoles.

Malgré tout cela, l'Administration américaine refuse de procéder à l'extradition de Gulen, bien que la partie turque ait fourni plusieurs dossiers et preuves.