Erdogan: Un record historique des exportations en 2018

- "Les Etats-Unis l'ont annoncé et font le nécessaire, mais les déclarations de Macron en France sont différentes" a réagi le président turc, interrogé sur le retrait annoncé des Américains de Syrie.

Erdogan: Un record historique des exportations en 2018

Le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a assuré que son pays aura atteint, en 2018, un record historique en terme d'exportations.

Erdogan s'est exprimé, mardi, à l'occasion de la réunion hebdomadaire des députés de son parti, le parti pour la Justice et Développement (AK Parti), qui s'est déroulée dans l'enceinte de l'Assemblée Nationale à Ankara.

Il a souhaité pour son pays, une année 2019 pleine de succès, avant d'affirmer qu'un nouveau record sera battu, en 2018, en matière d'exportations.

"Les exportations nous réjouissent. A la fin de l'année, nous battrons un nouveau record avec 170 milliards de dollars", a-t-il assuré.

Rappelant l'importance du secteur du tourisme pour l'économie de la Turquie, Erdogan a dit espérer une année 2019 pleine de réussites dans ce domaine avant d'annoncer :

"En matière de tourisme, nous décrétons 2019 comme l'année de "Göbekli Tepe", un site archéologique inscrit au patrimoine mondiale de l'UNESCO depuis juillet 2018 et situé dans le Sud de la Turquie.

Le président a profité de la tribune pour annoncer des baisses tarifaires de 10 % pour le gaz naturel et l'électricité au 1er janvier 2019, destinées aux particuliers.

Interrogé par un journaliste à sa sortie de l'Assemblée Nationale sur la situation en Syrie et le retrait des soldats américains, Erdogan a répondu :

"Les Etats-Unis l'ont annoncé et font le nécessaire, mais les déclarations de Macron en France sont différentes. C'est pourquoi, nous considérons les déclarations de Trump et menons, avec lui, la collaboration dans ce processus de manière seine et coordonnée. Dans les prochains jours, mes collaborateurs effectueront une visite à Moscou. Par rapport aux résultats de cette visite, je m'entretiendrai plus tard avec Poutine."